Coronavirus : "la démocratie ne peut pas être mise en quarantaine", selon Bruno Retailleau
Alors que le gouvernement interdit les rassemblements de plus de 1 000 personnes, le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, estime que les candidats aux municipales doivent pouvoir continuer à faire campagne.
"Tant que le gouvernement n'a pas décidé d'interdire tous les rassemblements, il faut que les candidats fassent campagne", a expliqué lundi 9 mars sur franceinfo Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat.
À deux semaines du premier tour des élections municipales et en pleine épidémie de coronavirus, la candidate LR à la mairie de Paris, Rachida Dati, organisait un meeting ce lundi soir, avec près de 2 000 inscrits.
Rachida Dati "a volontairement décidé de limiter la jauge de la salle à 900 personnes", a insisté Bruno Retailleau. "À quelques jours des élections la démocratie ne peut pas être mise en quarantaine".
La gestion du gouvernement jugée positivement
Pour le sénateur LR, la gestion du coronavirus par l'équipe d'Edouard Philippe va dans le bons sens. "Je n'ai pas de preuve qu'il n'ait pas fait ce qu'il fallait", estime Bruno Retailleau. "Être accusé d'en faire trop, c'est aussi prendre le risque de ne pas en faire assez".
Concernant les personnes venant d'Europe du Sud ou d'Asie, "il faut sans doute une traçabilité, mais nous ne sommes pas dans la même situation que l'Italie. Quand le stade 3 va être déclaré, dans quelques jours vraisemblablement, des mesures plus contraignantes seront décidées", a expliqué Bruno Retailleau.
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