Européennes : "Il n'y a qu'une liste de 'gilets jaunes', c'est l'Alliance jaune dont je suis la tête de liste", affirme Francis Lalanne
Le chanteur était l'invité du 19h20 politique de franceinfo mercredi.
"Il n'y a qu'une liste de 'gilets jaunes', c'est l'Alliance jaune dont je suis la tête de liste", a assuré mercredi 8 mai sur franceinfo Francis Lalanne. Le chanteur accuse les médias d'avoir "inventé" trois listes de "gilets jaunes". "Christophe Chalençon, qui a porté un gilet jaune et il ne le renie pas, 'gilet jaune' un jour, 'gilet jaune' toujours, a choisi aujourd'hui de s'orienter vers une formation qui est une formation politique, qui a un projet politicien, qui a l'ambition d'être un parti. Christophe Chalençon ne veut pas être assimilé aux 'gilets jaunes'. Et en ce qui concerne les partis d'extrême droite, qui, pour faire joli, achètent des 'vu à la télé avec un gilet jaune et ensuite se présentent comme étant des listes de 'gilets jaunes', tout ça c'est une invention des médias", a-t-il développé.
Refus de toute récupération par les partis
Depuis le début du mouvement, les "gilets jaunes" refusent toute récupération par les partis politiques, rappelle Francis Lalanne."Ce que nous avons cherché, c'est de faire en sorte que des citoyens puissent se présenter aux élections et accéder aux responsabilités sans être pris en otage par ces formations qu'il faut absolument supprimer pour améliorer la vie démocratique dans notre pays", a-t-il expliqué, se référant au général de Gaulle qui "disait qu'il fallait absolument éviter la dictature des partis".
"Nous sommes en pleine dictature des partis", a dénoncé Francis Lalanne qui assure que l'Alliance jaune n'a rien d'un parti politique. "Nous sommes une alliance de 79 personnes transpolitiques, on vient de tous les horizons politiques, il y a même des apolitiques. L'idéologie reste au vestiaire, elle ne nous gouverne pas. On s'est rassemblés pour une action commune. Je ne dis pas que nous sommes apolitiques, nous sommes apartisans", a-t-il expliqué, développant : "Nous disons que ne voulons pas être un parti politique mais nous ne disons pas que nous ne voulons pas faire de politique. Quand vous marchez dans la rue tous les samedis, vous faites de la politique. Quand vous faites des AG, vous faites de la politique, quand vous projetez un jour de proposer des listes aux municipales, c'est que vous êtes déjà dans une attitude politique. Quand vous avez des revendications comme en ont les "gilets jaunes", vous êtes la politique. Le problème de la politique, ce sont les politiciens et les politiciens leur problème, c'est qu'ils font partie d'un appareil qui s'appelle un parti politique et qui parfois même finit par avoir raison de leur sincérité."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.