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Fin de vie : "Je suis convaincu" qu'un débat apaisé "est possible", assure le président du Conseil économique, social et environnemental

La Convention citoyenne sur la fin de vie a commencé ses travaux, vendredi 9 décembre. 185 citoyens tirés au sort doivent décider s'il faut changer ou non la loi Claeys-Leonetti.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Thierry Beaudet, président du Conseil économique, social et environnemental, invité de franceinfo le 9 décembre 2022. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Je suis convaincu" qu'un débat apaisé "est possible" sur la fin de vie, a déclaré vendredi 9 décembre sur franceinfo Thierry Beaudet, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) alors que la Convention citoyenne sur la fin de vie a commencé ses travaux. Près de 200 citoyens tirés au sort se sont rencontrés pour la première fois pour plusieurs mois de réflexion et de travaux.

"Il faut créer les conditions. Il faut apporter aux citoyens des informations équilibrées, créer un cadre de travail à l'abri des bruits du monde, prendre le temps de la délibération, de la confrontation des idées", plaide-t-il. Il faut qu'ils puissent "s'exprimer sereinement", notamment avec l'aide d'animateurs. "On va animer des trucs pour que cela puisse se faire tranquillement. Ce qui est essentiel c'est de prendre du temps."

"Une assemblée citoyenne consultative"

La convention citoyenne sur la fin de vie se compose "de 185 citoyens tirés au sort". Ils vont travailler 9 week-ends de 3 jours jusqu'à la mi-mars, soit 27 jours. Elisabeth Borne leur a rappelé que leur mission n'était pas de faire la loi. "C'est une assemblée citoyenne consultative, le dernier mot appartient à celles et ceux qui ont la légitimité de l'élection. Mais si la décision appartient aux parlementaires, la construction de la décision appartient à la société toute entière", a insisté Thierry Beaudet.

En mars, les citoyens diront s'il faut changer ou non la loi actuelle, sans garantie d'être suivis, à partir de cette question : "Le cadre d'accompagnement de fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d'éventuels changements devraient-ils être introduits ?". "Elisabeth Borne leur a assuré qu'elle reviendrait devant eux pour dire quelles suites le gouvernement aura apportées à leurs conclusions. Cela me paraît important", précise Thierry Beaudet.

Retrouvez l'interview en intégralité : 

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