IA dans l'administration : "Nous souhaitons rapprocher les services publics de nos concitoyens", déclare la secrétaire d'État chargée du numérique

La secrétaire d'Etat chargée du numérique, Marina Ferrari était l'invitée du "18h20 franceinfo", mardi 23 avril.
Article rédigé par franceinfo
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Marina Ferrari, secrétaire d'Etat chargée du numérique, février 2024. (FRED DUGIT / MAXPPP)

"Nous souhaitons rapprocher les services publics de nos concitoyens, et être plus efficace", déclare mardi 23 avril sur franceinfo Marina Ferrari, secrétaire d'État chargée du numérique. Le gouvernement a annoncé la création d'une IA nommée "Albert" pour accélérer la simplification administrative dans le domaine des impôts et de la fiscalité.

Pour le moment, "Albert" est en phase expérimentale dans 26 Maisons France service, sur les 2 700 sur le territoire. Cette IA permet de "faciliter le pré-travail des agents, et remettre l'humain au centre". Développé par la Direction interministérielle du numérique (DINUM), son objectif est de gagner en efficacité et en sécurité. La secrétaire d'Etat indique également vouloir déployer "une stratégie cloud pour protéger les données" des Français. Marina Ferrari promet une sécurité optimale des données pour garantir leur immunité, "comme l'obligation pour le Health Data Huh, les données de santé, "de migrer sur une solution souveraine".

"Nous sommes en capacité d'agir" contre TikTok Lite

La secrétaire d'Etat chargée du numérique a également réagi à l'enquête visant la nouvelle application TikTik Lite visée par une enquête de la Commission européenne. "Il est important que nos concitoyens comprennent que nous sommes en capacité d'agir contre ces plateformes, et que nous serions prêts à aller plus loin", a-t-elle déclaré.

La secrétaire d'Etat se dit "satisfaite de la réaction rapide de la Commission" mais "indignée" par cette nouvelle application, qui consiste à gagner de l'argent en regardant des vidéos. Un système qui engendre "des graves problèmes d'addiction et une pratique commerciale dévoyée", selon Marina Ferrari. L'application TikTok Lite pourrait être retirée dès mercredi midi de l'espace numérique européen. Marina Ferrari tient également à rappeler que TikTok est déjà sous le coup d'une enquête de la Commission européenne en février. Les inquiétudes du gendarme européen du numérique portent notamment sur "la protection des mineurs", "la transparence de la publicité", "l'accès aux données pour les chercheurs" et les "risques liés à la conception additive" de la plateforme".

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