La "loi anti-casseurs" est "un outil indispensable pour répondre aux violences et permettre de manifester dans la paix" estime Sophie Cluzel
La secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées était l'invitée du 19h20 politique mardi 5 février sur franceinfo.
L'adoption de la loi dite "anti-casseurs" est "un outil indispensable pour répondre aux violences et pour permettre aux manifestants de manifester dans la paix", a réagi mardi 5 février sur franceinfo Sophie Cluzel, la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, après le vote du texte en première lecture par les députés.
Cet outil va permettre de "pouvoir prévenir les actes de violence, pouvoir ouvrir les coffres de voiture. Quand on trouve des boules de pétanque, vous imaginez bien que c'est fait pour provoquer de la violence", souligne Sophie Cluzel.
La secrétaire d'Etat a "toute confiance dans le ministre de l'Intérieur pour pouvoir utiliser cette loi à bon escient pour son utilité première".
50 députés de la majorité se sont abstenus lors du vote du texte mardi. Ils reprochent notamment à l'article 2 d'être "liberticide". "Il y a certaines personnes qui pensent qu'il ne faut pas aller aussi loin, d'autres non", reconnaît Sophie Cluzel. "Les gens se sont exprimés, ont exprimé leur attention à ce que cela ne soit pas une loi qui empêche la possibilité de manifester". Mais elle tient à rappeler que "cette interdiction de manifester ne sera faite que pour ceux qui ont déjà manifesté violemment. Il faut resituer le contexte", tient à faire remarquer la secrétaire d'Etat.
La loi va faire la navette parlementaire avec le Sénat et revenir devant les députés en seconde lecture. Sophie Cluzel se dit "en toute sérénité sur la capacité des parlementaires à pouvoir de nouveau en parler" lors du retour du texte à l'Assemblée nationale.
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