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Perquisition au siège de la France insoumise : "Nous ne sommes pas un groupe terroriste" défend Caroline Fiat, députée LFI de Meurthe-et-Moselle

Caroline Fiat, députée La France insoumise de Meurthe-et-Moselle, était l'invitée du 19h20 politique jeudi sur franceinfo.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Caroline Fiat, députée La France insoumise de Meurthe-et-Moselle. (FRANCEINFO)

Caroline Fiat, députée La France insoumise de Meurthe-et-Moselle était présente lors de la perquisition houleuse au siège du parti mardi 16 octobre. D'après elle, "depuis 1973, c'est la première fois qu'un tel déploiement est effectué pour une enquête préliminaireOn est un groupe politique, on n'est pas une bande organisée criminelle, ni un groupe terroriste" a également déclaré l'élue sur franceinfo.

Selon Caroline Fiat, le procureur qui a ordonné les perquisitions au siège de La France insoumise et au domicile de Jean-Luc Mélenchon a reçu des instructions. "Quand je vois la perquisition après l'affaire Benalla, je pense qu'il y a deux poids, deux mesures", a insisté Caroline Fiat. "Dernièrement, la seule chose qu'on a entendu sur la perquisition au siège d'En Marche ! [pour l'affaire Benalla] c'est qu'il y avait des armes. On ne parle pas du même combat, ce sont deux poids deux mesures, je pense qu'on fait peur avec nos idées", a-t-elle ajouté.

"Quand l'un d'entre nous prend un coup, lui, il en prend deux"

La députée est revenue sur des "journées cauchemardesques" qu'elle vit depuis la perquisition. "On montre une [mauvaise] image de La France insoumise, comme quoi nous ne serions que des violents... J'ai deux enfants et je ne veux pas qu'ils aient l'image d'une mère en colère !", a-t-elle expliqué.

Caroline Fiat a aussi salué le comportement de Jean-Luc Mélenchon le jour de la perquisition : "C'est vraiment notre bouclier, il y a un côté paternaliste, mais dans le bon sens : il nous protège". Elle a ajouté : "Quand l'un d'entre nous prend un coup, lui, il en prend deux". D'après elle, si la situation a dérapé, c'est parce qu'"en une demi-heure, tout le monde a été perquisitionné" après avoir été empêché d'entrer dans leur siège.

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