Plan d'économies annoncé par Bruno Le Maire : "Notre objectif c'est de réduire notre déficit public", justifie le ministre délégué aux Comptes publics

Invité sur franceinfo lundi, Thomas Cazenave justifie l'annonce de Bruno Le Maire par un objectif de réduction du déficit public.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Thomas Cazenave, ministre délégué aux Comptes publics, sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"La conjoncture internationale a ralenti sous l'effet de la guerre en Ukraine, du ralentissement chinois et finalement la croissance est beaucoup moins vigoureuse que prévue et nous avons réajusté notre hypothèse de croissance" et "nous faisons 10 milliards d'euros d'économies supplémentaires qui suffiront aujourd'hui à compenser la baisse de la croissance et nous verrons dans les prochains mois", a réagi lundi 19 février sur franceinfo Thomas Cazenave, ministre délégué chargé des Comptes publics, après l'annonce faite par Bruno Le Maire, son ministre de tutelle.

"Nous commençons avec ces économies supplémentaires le redressement des finances publiques", poursuit-il. Concernant le projet de budget 2025, "nous aurons aussi 12 milliards d'euros d'économies supplémentaires à trouver. Notre objectif c'est de réduire notre déficit public", notamment après le "quoi qu'il en coûte", justifie Thomas Cazenave.

Pas de recrutements dans certains ministères

"Nous devons faire des économies sur le fonctionnement de l'Etat, sur les achats, l'immobilier, sur les déplacements, sur les dépenses de personnels". Par conséquent, "dans certains ministères des recrutements ne seront pas faits, tous les ministères sans exceptions sont concernés par ces mesures d'économies. Il y a un effort sur les achats, on va acheter mieux, on va demander aux agents publics de moins de se déplacer pour des raisons professionnelles, moins 20% de déplacements, on va leur demander d'utiliser la visio", détaille le ministre délégué chargé des Comptes publics.

S'agissant de l'immobilier, l'Etat "va vendre. On va rendre des immeubles que nous louons pour faire des économies, on a 24 millions de mètres carrés de bureaux, 2 milliards d'euros de loyers".

"Il y a des projets auxquels nous allons devoir renoncer" dans le domaine de "l'aide publique au développement" où il y aura des économies de "800 millions d'euros" sur un total de "15 milliards d'euros".

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