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Présidentielle 2022 : "Tout dépend de la mobilisation des Français", selon le candidat Nicolas Dupont-Aignan

Le président de Debout la France assure que l'élection présidentielle de 2022 dépendra des "20 millions de Français qui disent qu’ils ne sont pas sûrs d'aller voter".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Nicolas Dupont-Aignan lors d'un meeting de son parti "Debout la France", le 26 septembre 2020. (BERTRAND GUAY / AFP)

Le résultat de l'élection présidentielle de 2022 dépendra "de la mobilisation des Français", analyse Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat à l'élection présidentielle de 2022, l'invité politique de franceinfo mercredi 15 septembre.

Les récentes enquêtes d'opinion le créditent entre 2% et 5% des intentions de vote selon les sondages. Mais Nicolas Dupont-Aignan assure qu'"il y a 20 millions de Français qui disent qu’ils ne sont pas sûrs d'aller voter, et ils ne sont pas pris en compte dans les sondages". "Ce sont eux la clé du scrutin", ajoute-t-il. Le député de l'Essonne dit vouloir "réveiller ces 20 millions de Français qui ont la clé de l'avenir de la France".

Sur la sécurité le gouvernement "se trompe de diagnostic"

Nicolas Dupont-Aignan est aussi revenu sur le Beauvau de la sécurité qui s'est clos hier. Emmanuel Macron a notamment annoncé une "simplification" de la procédure pénale et le doublement des policiers sur le terrain. "Il se trompe de diagnostic", juge le président de Debout la France. D'après lui, "il faut des moyens, mais le vrai problème, c'est l'application des décisions de justice". Il dénonce le manque de places de prison et le fait qu'il n'y a "aucun changement" dans "les condamnations systématiques des récidivistes."

Enfin, Nicolas Dupont-Aignan critique le fait que depuis ce mercredi, les soignants non vaccinés ne peuvent plus exercer : "on est dans un pays de fous, où l'on veut résoudre une crise sanitaire et où l'on va chasser des soignants si utiles des Ehpad, de la médecine de ville, des hôpitaux". D'après lui, les gestes barrières suffisent. "Ne nous privons pas de dizaines de milliers de soignants alors qu'on en manque", conclut-il.

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