Présidentielle : le système des parrainages "est de loin le meilleur", selon Jean Lassalle
Alors que d'autres candidats au poids politique plus important peinent à réunir les signatures nécessaires, le député des Pyrénées-Atlantiques totalise 471 parrainages.
À moins de deux mois du premier tour de l’élection présidentielle, et alors que certains candidats peinent à réunir les 500 parrainages nécessaires pour pouvoir se présenter, d’autres grimpent les marches sans embûche. Selon le décompte du Conseil constitutionnel mardi, Jean Lassalle totalise 471 parrainages. "Je suis à 510 parrainages déposés", a-t-il affirmé mardi 15 février sur franceinfo. Selon le député des Pyrénées-Atlantiques , ce système "est de loin le meilleur".
Il dit défendre "la France authentique"
Plusieurs candidats, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Éric Zemmour, Christiane Taubira, sont eux bien loin du compte. Ils totaliseraient chacun moins de 300 parrainages. Un système qui ne plaît pas à tous les candidats, à l’image du fondateur du parti "Reconquête", Éric Zemmour, qui appelait début janvier à l’anonymat des parrainages.
"Les maires sont ceux d’entre nous qui sont le plus au contact de la réalité, vous allez les remplacer par qui ?"
Jean Lassalleà franceinfo
Dans son programme, Jean Lassalle, président de "Résistons!", dit défendre "la France authentique". "J'ai envie de rassembler le pays et de lui donner un cadre institutionnel qui fonctionne, je veux reconstruire un État parce que c'est un symbole", a-t-il expliqué.
"L'État va m'aider à relancer le programme de la recherche pour trouver enfin la grande énergie de demain, et ensuite je veux reconstruire le territoire avec des petites communautés de communes", a poursuivi le député.
Éric Zemmour, un "nazillon des années 30"
Interrogé sur l'utilisation par Éric Zemour de la théorie du "grand remplacement", terme popularisé par l’écrivain d’extrême droite Renaud Camus, Jean Lassalle qualifie l’ancien polémiste d'extrême droite de "nazillon des années 30". L'expression, qui fait référence au remplacement supposé de la population européenne par une population immigrée, a également été employée par Valérie Pécresse lors de son meeting de campagne au Zénith de Paris, dimanche.
"C'est nous qui faisons venir les étrangers parce que nous n’avons pas de main-d’œuvre qualifiée, on doit pouvoir traiter de ce problème d'une manière humaine", a défendu Jean Lasalle.
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