Relais de la flamme olympique : "Une couverture phénoménale de l'ensemble du territoire français", se félicite la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra

"Pendant ces dix semaines de relais, c'est une couverture absolument phénoménale de l'ensemble du territoire français qui va pouvoir être mise à l'honneur", a commenté vendredi 23 juin sur franceinfo Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques, alors que le parcours de la flamme olympique a été dévoilé ce vendredi également par le Comité d'organisation des Jeux olympiques Paris 2024.

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La flamme va traverser plus de 400 villes françaises, un périple qui se veut festif malgré les menaces de perturbations par des activistes. Le Mont-Saint-Michel, les Antilles ou encore le château de Versailles font partie des étapes.

"On a une très belle couverture. On aura 64 territoires embarqués", détaille Amélie Oudea-Castéra. "Toutes les régions métropolitaines sont traversées. On va avoir des groupements de villes autour de Bordeaux, de Montpellier, de La Baule, de Chartres, de Vichy". La flamme va également passer par "quatre Drom" les départements et régions d'outre-mer, la Guyane, la Réunion, la Guadeloupe, la Martinique, ainsi que "la Polynésie le 13 juin".

La ministre reconnaît qu'il n'y a pas "100 % des départements, mais on a une couverture de l'ensemble des régions", les villes ayant dû faire acte de candidature pour pouvoir prétendre à accueillir le relai de la flamme. Mais Amélie Oudéa-Castéra met en avant "une pluralité d'outils pour embarquer pleinement les territoires. Donc, ce n'est pas parce qu'un département ne choisit pas d'accueillir le relais de la flamme qu'il n'est pas très engagé dans l'aventure des Jeux".

La ministre souhaite une organisation "aussi irréprochable que possible"

Face aux risques de perturbations du relais par des mouvements sociaux, la ministre des Sports appelle à ne pas "jouer contre son camp". Ce relais doit être "une occasion de se rassembler, de faire rayonner notre pays et d'inspirer la jeunesse". Les Jeux olympiques sont "une belle opportunité pour le pays", affirme Amélie Oudéa-Castéra. "Ce sont les Jeux des athlètes qui se préparent depuis des années à essayer d'aller chercher ce Graal d'une médaille. Ce sont les Jeux de tout un mouvement sportif avec quantité d'associations, de bénévoles qui ont œuvré pour former ces athlètes. Ce sont aussi les Jeux des enfants à qui nos très grands sportifs vont mettre des étoiles dans les yeux". La ministre prône la "vigilance" et veut que ces Jeux olympiques soient "les moins perturbateurs de la vie quotidienne des personnes qui en sont un petit peu plus à distance".

Elle plaide pour un "dialogue social" anticipé, une organisation "aussi irréprochable que possible, y compris sur le plan de nos engagements écologiques". "C'est une très belle opportunité pour notre pays qu'on serait bien mal inspirés de bouder. On va avoir des porteurs de flamme formidables, emblématiques. Donc c'est important d'assurer la plus grande sérénité, la meilleure sécurité possible pour cette grande fête".

La ministre des Sports se fixe par ailleurs pour objectif pour la France d'être "dans le top cinq des nations les plus médaillées et que ce soit de manière durable. Je pense que ça doit être ça notre ambition". "Même si on a une belle organisation, qu'on arrive à bien travailler l'héritage, l'engagement de tous les territoires, on aura aussi des grands Jeux si, évidemment, nos athlètes tricolores brillent", espère Amélie Oudéa-Castéra. "On fait tout pour les y aider. Ils sont d'ailleurs plutôt très en forme, tant sur le plan olympique que paralympique. Je suis optimiste et nos athlètes ont toute ma confiance".