Retraites : "Cette réforme est antisociale", juge Julien Odoul, porte-parole du Rassemblement national
La première ministre Elisabeth Borne va recevoir les partenaires sociaux, à une semaine de la présentation de la réforme des retraites voulue par le gouvernement.
"Cette réforme des retraites est antisociale", juge Julien Odoul, porte-parole du Rassemblement national (RN) et député de l'Yonne, lundi 2 janvier sur franceinfo. Elisabeth Borne reçoit mardi et mercredi les partenaires sociaux à une semaine de la présentation de la réforme des retraites.
"C'est la chronique d'un pouvoir qui n'entend pas les Français", dénonce Julien Odoul, "cette réforme des retraites est rejetée par une majorité des Français. Cette réforme est antisociale et injuste". Les mesures de la réforme peuvent, pour lui, se réduire à un "slogan" : "travailler plus longtemps, pour vivre moins bien, pour mourir plus vite".
Quant au dialogue entre Elisabeth Borne et les partenaires sociaux, Julien Odoul le qualifie de "communication" et de"vernis". "S'ils veulent un véritable dialogue, qu'ils posent la question aux Français, qu'ils déclenchent un référendum sur cette réforme des retraites", réclame le porte-parole du RN.
Une "remise en cause" du pacte social français
D'après Julien Odoul, cette réforme n'est qu'"un des épisodes". Il dénonce aussi "la pulvérisation de l'indemnisation des chômeurs, la remise en cause de notre pacte social, tout ça c'est la politique d'Emmanuel Macron, qui est en train de détricoter, de déconstruire tout ce qui a été gagné par des générations de Français", affirme le député.
Julien Odoul appelle le président de la République à se soucier des artisans touchés par l'inflation. Il dénonce "une précarité qui est en train de croître avec des denrées de première nécessité qui sont inabordables pour les catégories populaires, avec des prix de l'énergie qui étranglent les artisans, les commerçants, les boulangers". Le porte-parole du RN appelle à "une mesure d'urgence sociale", comme "la TVA à taux zéro pour les produits de première nécessité, comme l'a proposée Marine Le Pen", conclut-il.
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