Usine Bridgestone de Béthune : "On est aux côtés des salariés", assure la ministre du Travail Elisabeth Borne
Alors que le groupe japonais propriétaire de la fabrique de pneumatiques en a annoncé la fermeture d'ici 2021, la ministre dit avoir des outils "pour permettre à l'entreprise de garder au maximum les salariés et les compétences".
"On est aux côtés des salariés" de l'usine de pneumatiques Bridgestone de Béthune (Pas-de-Calais), menacée de fermeture par le groupe japonais, a assuré mardi 22 septembre sur franceinfo la ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion Elisabeth Borne. "Nous souhaitons regarder comment des activités peuvent être maintenues sur ce site", a poursuivi la ministre.
"Cette annonce brutale est considérée comme choquante par les salariés, par les élus et par le gouvernement. La direction de l'entreprise nous dit 'on a regardé tous les scénarios'. Nous souhaitons contre expertiser ces scénarios. Nous souhaitons regarder comment des activités peuvent être maintenues sur ce site", a indiqué Elisabeth Borne.
Protéger les compétences industrielles
Ayant visité le site de Béthune, la ministre du Travail estime avoir vu la preuve d'un "sous investissement depuis des années. Donc, il ne s'agit pas de dire, 'on continue comme aujourd'hui'. Mais on souhaite vraiment que l'entreprise regarde avec sincérité les activités qui peuvent être développées sur ce site, moyennant des investissements."
Pour Elisabeth Borne, la France a besoin de "compétences sur des métiers industriels". "Il faut absolument protéger ses compétences", a-t-elle ajouté."On est très vigilants. On est aux côtés des salariés, aux côtés des élus, pour que on aille au bout des scénarios de maintien d'activité. On a des entreprises qui ont vraiment des baisses d'activité. On a des outils pour les accompagner, pour permettre à l'entreprise de garder au maximum les salariés et les compétences", a conclu la ministre.
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