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Victoire de la candidate dissidente PS en Ariège : "On peut ne pas adorer Jean-Luc Mélenchon et être de gauche", défend Carole Delga

La candidate socialiste dissidente Martine Froger a été élue députée de l'Ariège lors d'une élection législative partielle dimanche 2 avril.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La présidente de la région Occitanie Carole Delga à Carcassonne le 14 janvier 2023. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

"L'élection de Martine Froger en tant que députée socialiste", signifie "que le Front national [devenu le Rassemblement national] au second tour, ce n'est pas une banalité, ce n'est pas une fatalité", réagit lundi 3 avril sur franceinfo Carole Delga, présidente PS du Conseil régional d'Occitanie et de Régions de France après l'élection dimanche dans l'Ariège lors d'une législative partielle de la candidate dissidente socialiste Martine Froger contre Bénédicte Taurine, candidate Nupes-LFI soutenue par Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste.

"C'était nous, socialistes d'Occitanie, notre objectif de faire en sorte que l'extrême droite ne soit pas qualifiée au second tour". Par ailleurs, "la victoire contre la députée de La France insoumise donne un signal que l'union de la gauche est nécessaire", a-t-elle ajouté.

Une union de la gauche "sans Jean-Luc Mélenchon au centre"

Cette union "peut se faire sans avoir Jean-Luc Mélenchon au centre", a-t-elle attaqué. Pour elle, "la gauche qui n'est pas clivante, qui n'hystérise pas, a retrouvé la confiance de nos concitoyens". Carole Delga "pense que cette union de la gauche doit être plus équilibrée" et selon la présidente de Régions de France, "on doit sortir de la fiction qu'on veut nous vendre : si vous n'adorez pas Jean-Luc Mélenchon, vous êtes contre l'union de la gauche".

"Je suis pour l'union de la gauche qui est force de propositions et qui n'est pas dans la vocifération ou des positions qui sont extrêmes", il faut créer "une union qui soit responsable et crédible", a défendu Carole Delga. "On peut ne pas adorer Jean-Luc Mélenchon et être de gauche", a lancé la présidente de la région Occitanie. "Il faut être responsable, il faut être uni", a-t-elle répété, "mais être unis, ce n'est pas être suiveur derrière le leader maximo", a-t-elle répondu.

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