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Volonté d'adhésion à l'Otan de la Finlande : "Il n'y a absolument pas d'autres décisions possibles", estime l'eurodéputée Horizons Nathalie Loiseau

L'eurodéputée, Nathalie Loiseau affirme "comprendre les Finlandais", jeudi sur franceinfo. 

Article rédigé par franceinfo
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Nathalie Loiseau, membre du groupe Renew Europe du Parlement européen, pose à son arrivée avant une réunion avec le président français au palais de l'Élysée à Paris, le 6 septembre 2021. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"Il n'y a absolument pas d’autres décisions possible", a estimé jeudi 12 mai sur franceinfo, Nathalie Loiseau, eurodéputée, présidente de la sous-commission Sécurité et Défense du Parlement européen et membre du parti Horizons. Elle réagit à la demande de la Finlande d'adhérer "sans délai" à l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan). "Ils seront évidemment les bienvenus", ajoute Nathalie Loiseau.

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L'eurodéputée indique qu'elle s'est entretenue jeudi matin avec le ministre finlandais des Affaires étrangères au Parlement européen. "Pour lui, la menace russe n'a jamais été aussi prégnante, rapporte-t-elle, Il rappelle que la Russie a envahi un de ses voisins au mépris du droit international. Il rappelle que la Russie menace de faire usage d'armes non conventionnelles". Nathalie Loiseau "comprend les Finlandais" et souligne que "l'Otan n'a jamais menacé la Russie, l'Otan n'a jamais agressé, n'a jamais attaqué. En revanche, le comportement de la Russie pose problème".

Nouvelles sanctions occidentales

Selon la présidente de la sous-commission Sécurité et Défense du Parlement européen, le président russe Vladimir Poutine a fait une multitude "d'erreurs de calculs". "Il pensait sans doute qu'il allait affaiblir l'Alliance atlantique, estime Nathalie Loiseau, En réalité, il l'a réveillée. Il pensait qu'il aurait face à lui une Union européenne démotivée et divisée." "Et il y a eu cinq paquets de sanctions, rappelle-t-elle, Il y en aura bientôt un sixième".

En réponse à ces sanctions occidentales, Gazprom, le principal producteur de gaz russe a annoncé jeudi qu'il cessait d'utiliser un gazoduc traversant la Pologne, un gazoduc clé pour le transit de gaz à l'Europe. Une décision qui "fait mal à la Russie en premier et à l'Ukraine aussi", réagit Nathalie Loiseau. L'eurodéputée est persuadée que la politique de Vladimir Poutine "affaiblit considérablement son pays, va contre les intérêts de son pays". Mais l'élue ne sous-estime pas "la dépendance que l'Europe a trop longtemps accepté d'avoir vis-à-vis du gaz et du pétrole russe" mais "il faut que nous soyons capables de sortir de cette dépendance".

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