"Laurent Wauquiez est une chance pour Les Républicains et un atout pour le pays", juge Brice Hortefeux
L'eurodéputé Les Républicains, invité mercredi de franceinfo, a défendu la candidature de Laurent Wauquiez à la présidence du parti, "le mieux à même de construire et de rassembler".
Brice Hortefeux, eurodéputé Les Républicains (LR), invité mercredi 20 septembre, de franceinfo, a défendu la candidature de Laurent Wauquiez à la présidence du parti. "Laurent Wauquiez est le mieux à même de construire et de rassembler", a déclaré le vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour "reconstruire la famille politique", B. Hortefeux souhaite une "droite forte, populaire et sociale" que "L. Wauquiez incarne le mieux" pic.twitter.com/1EGHN41Dt1
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"Laurent Wauquiez est une chance pour Les Républicains et un atout pour notre pays. Le seul, à mon sens, à concilier des qualités qui sont assez rares. Celle du renouvellement, du rajeunissement. C'est aussi quelqu'un qui a une ligne. Et il a aussi l’expérience", a poursuivi Brice Hortefeux. Son candidat préféré pour les élections des 10 et 17 décembre prochains, incarne, dit-il, la ligne "forte, populaire et sociale", qu'il souhaite voir appliquée. L'ancien ministre de l'Intérieur a précisé que Laurent Wauquiez et lui-même ont rencontré Nicolas Sarkozy, mardi. L'ancien chef de l'Etat "rencontre tous ceux qui le souhaitent", a-t-il précisé.
Ce mercredi matin, sur BFMTV/RMC, Laurent Wauquiez a annoncé arrêter son détachement de la fonction publique pour se mettre en disponibilité. Pour Brice Hortefeux, "il a respecté scrupuleusement la loi, et si on modifie la loi il la respectera scrupuleusement".
L'attitude de Laurent Wauquiez est "à la fois légale et morale", estime Brice Hortefeux #8h30politique pic.twitter.com/H7XWTG1kj1
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En faisant ce choix, "Laurent Wauquiez a décidé d'anticiper et d'aller plus loin que la loi. Il va au-delà de la loi considérant que c’est une attitude morale", a estimé l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy.
Le projet de loi antiterroriste : "insuffisant"
Le projet de loi visant à transcrire l'état d'urgence dans la loi ordinaire sera présenté la semaine prochaine par le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb. "L’objectif est juste, les mesures sont intéressantes mais l’ensemble est insuffisant", a jugé Brice Hortefeux.
Loi antiterroriste : "objectif juste, mesures intéressantes, mais l'ensemble est insuffisant" juge Brice Hortefeux #8h30politique pic.twitter.com/z8U7yHvqmE
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L'ancien ministre de l'Intérieur dans les gouvernements Fillon a notamment précisé qu'il aurait "préféré qu'on rajoute trois mois aux fermetures des lieux de culte radicalisés, possibles sur six mois", ajoutant toutefois que "cela va dans le bons sens". Concernant les visites domiciliaires prévues par le texte, Brice Hortefeux a estimé que "les conditions sont tellement restrictives, qu'on ne pourra pas les mettre en œuvre dans la plupart des cas". Le député européen LR a également déclaré qu'il "aurait souhaité une mesure de rétention administrative".
Code du travail : "des avancées et des reculs"
La réforme du Code du travail lancée par le gouvernement comprend "des avancées", a déclaré Brice Hortefeux, citant "le plafonnement des indemnités prudhommales, la fusion des instances représentatives, la prise en compte de la situation nationale sur le plan de licenciement". En revanche, a-t-il ajouté, "le gouvernement a reculé par rapport à ce qui était annoncé et ce que nous souhaitions".
"Il y a des avancées, des petits pas, alors que l’on aurait besoin de grandes enjambées, (...) mais si j’étais parlementaire national, je voterais les ordonnances."
L'eurodéputé a défendu l'attitude de "l'opposition responsable". "Quand ça va dans la bonne direction, on approuve et quand cela, pense-t-on, n'est pas utile à notre société, on le dénonce." Peut-on qualifier ce choix d'opposition constructive ? "Si vous faites allusion à des constructifs, ce sont ceux qui pensent à construire leurs carrières", a- t-il répliqué.
Le PS ? "Sous terre"
Par ailleurs, interrogé sur la vente de son siège, rue de Solférino, décidée par le PS, Brice Hortefeux a déclaré qu'il n'était pas question de vendre le QG des Républicains. "C'est un symbole et cela serait une erreur de gestion", a-t-il déclaré. "Le PS est sous terre et nous, nous avons un genou à terre. Dans ce cas, on se relève et on se relève vite", a-t-il conclu.
Regardez l'intégralité de l'entretien de Brice Hortefeux sur franceinfo le mercredi 20 septembre 2017.
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