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Législatives. Pour NKM, l'enjeu du second tour porte sur la présence de "voix libres et indépendantes"

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate LR aux législatives à Paris, invitée de franceinfo lundi, alerte sur les dangers d'une Assemblée, simple "chambre d'enregistrement", sans débat, qui se porterait alors "dans la rue". 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Nathalie Kosciusko-Morizet, présidente du groupe LR au Conseil de Paris, soutien de François Fillon et candidate aux législatives.
 (RADIO FRANCE / JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT)

Le premier tour des législatives a été marqué par un très net succès du mouvement d'Emmanuel Macron. La République en marche a laminé tous ses adversaires, sur fond d'abstention record. Face à cette vague, Nathalie Kosciusko-Morizet, sur franceinfo lundi 12 juin, députée Les Républicains (LR) de l'Essonne, qui se présente cette fois à Paris, a estimé nécessaire l'arrivée de "voix libres et indépendantes" à l'Assemblée nationale. 

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"Au premier tour, les Français ont voulu donner une majorité à Emmanuel Macron. Il aura la majorité absolue à l'Assemblé nationale. Pour le second tour, la question est celle-ci 'voulez-vous qu'il y ait encore quelques voix libres et indépendantes ?'", a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet. "On part vers un truc hyper-hégémonique. Le premier geste sera le garde-à-vous avec l'embrassade." "Si le débat n'a pas lieu à l'Assemblée nationale, il a lieu dans la rue", a estimé la députée, en ballotage défavorable pour le second tour dans la 2e circonscription de Paris, face au candidat "marcheur", Gilles Legendre. 

La voie d'un "programme commun"

Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, "il faut trouver un moyen d'être utile", sans "blocage" ou "coalition". Elle prône la voix d'"une union nationale". "On se met d’accord sur un programme de réformes urgentes limitées et on se donne un temps limité, avec à l'issue de cette durée, une clause de revoyure". "Je voudrais un programme commun un projet et dont la France a besoin", a-t-elle ajouté. La députée sortante de l'Essonne a précisé qu'elle était "pour la réforme du droit du Travail, la loi de moralisation de la vie publique mais contre la hausse de la CSG".

L'avenir des partis traditionnels

Quelles conséquences auront les législatives sur les partis traditionnels ? "Aucun parti ne survivra à cette élection dans sa forme actuelle", a estimé sur franceinfo la présidente du groupe LR au Conseil de Paris. Le parti Les Républicains "doit être complètement transformé, métamorphosé". "Il y a toujours eu en France et je souhaite qu'il y ait toujours une droite ouverte, une droite éclairée, une droite qui cherche à éclairer l'avenir."

"Est-ce que ce sera sous la même forme en terme partisan ? Certainement pas. Il n'y a pas de fatalité à ce qu'il y ait d'un côté une droite totalement conservatrice et une gauche en mouvement", a déclaré NKM.

Regardez l'intégralité de l'entretien de Nathalie Kosciusco-Morizet sur franceinfo le lundi 12 juin 2017.

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