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Loi de moralisation de la vie politique : "Bien loin de ce qu’avait annoncé Emmanuel Macron", selon Éric Coquerel

Invité de franceinfo ce vendredi, Éric Coquerel, député France Insoumise, est notamment revenu sur la loi de moralisation de la vie politique.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Eric Coquerel, député La France Insoumise de Seine-Saint-Denis et coordinateur du Parti de Gauche. (RADIO FRANCE / JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT)

Éric Coquerel, député France Insoumise de Seine-Saint-Denis, invité du 8h30 politique de franceinfo, a fait part de sa déception concernant la loi de moralisation politique votée jeudi 3 août. Et malgré l'interdiction  des emplois de collaborateurs familiaux et la suppression de l'indemnité de frais de mandat des députés, Éric Coquerel considère cette loi comme insuffisante.

Pour le député La France Insoumise de Seine-Saint-Denis et coordinateur du Parti de Gauche, "cette loi de moralisation politique est devenue une loi sur la confiance, bien loin de ce qu’avait annoncé Emmanuel Macron."

Éric Coquerel explique même que cette loi est simplement technique. "Il ne faut pas prétendre que vous allez moraliser la vie politique et ne pas toucher au lobby, au pantouflage", analyse le député sur franceinfo.

Le député (FI) concluant que pour cette loi, "il n’y avait pas besoin de session extraordinaire", d'ailleurs pour l'adoption définitive de la loi le 9 août prochain, Éric Coquerel ne sera pas à l'Assemblée puisque le projet de loi est adopté. "On a besoin de se reposer un peu comme tous les Français, on n'est pas des surhommes et des surfemmes.

Le Venezuela "n'est pas une dictature"

Interrogé à propos du Venezuela, Éric Coquerel considère que la nouvelle Assemblée élue dimanche 30 juillet est "légitime". Le député (FI) va donc regarder de près ce qui se passe dans les prochains jours dans ce pays. "Il y a eu un vote massif, contrairement à ce qu'on dit, ce n’est pas une dictature au Venezuela."

En plus, pour Éric Coquerel, proche de Jean-Luc Mélenchon, il n'y a pas d'un côté une dictature, de l'autre côté le peuple. La situation est plus compliqué, selon lui, il y a "d’un côté, un pouvoir installé, qui manie la répression peut-être de manière dure", et de l’autre côté, analyse le député, "vous avez une opposition, qui n’hésite pas à aller à l’insurrection, à balancer de l’acide sur des policiers, et à brûler des militants chavistes."

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