Affaire McKinsey, programme d'Emmanuel Macron, retraites... Le 8h30 franceinfo spécial présidentielle de Bruno Le Maire

Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, soutien d'Emmanuel Macron, était l’invité du 8h30 franceinfo à trois jours de l'élection présidentielle. Il répondait aux questions de Marc Fauvelle et Salhia Brakhlia. 

Affaire McKinsey : "McKinsey paiera tout ce qu'il doit comme impôts au Trésor public français", assure Bruno Le Maire

"Je veux le dire avec beaucoup de gravité, McKinsey paiera tout ce qu'il doit comme impôts au Trésor public français", a insisté Bruno Le Maire au lendemain de l'ouverture, par le Parquet national financier, d'une enquête préliminaire pour blanchiment aggravé de fraude fiscale visant le cabinet de conseil employé pendant le quinquennat d'Emmanuel Macron.

Le ministre a par ailleurs rappelé que l'administration fiscale, sous son autorité, "a fait le nécessaire" en engageant "une vérification fiscale sur le cabinet McKinsey dès novembre 2021", avant même que les sénateurs ne produisent leur rapport, accusant le cabinet de conseil de n'avoir pas payé d'impôts sur les sociétés en France entre 2011 et 2020.

Indexation des pensions de retraite sur l'inflation dès cet été, "une mesure d'urgence et de justice", pour Bruno Le Maire

Emmanuel Macron a annoncé qu'il souhaitait indexer les pensions de retraite sur l'inflation dès cet été. Il s'agit d'une "mesure d'urgence, une mesure de justice", a précisé Bruno Le Maire. Les pensions de retraites sont habituellement indexées sur l'inflation au 1er janvier de chaque année, ce qui "peut très bien" être le cas en janvier 2023, même après l'indexation qui serait faite cet été, a ajouté Bruno Le Maire.

Présidentielle : Pour Bruno Le Maire "la vie en France sous Marine Le Pen", "c'est l'inefficacité, l'incompétence et l'injustice"

"La réalité du programme de Marine Le Pen c'est l'inefficacité, l'incompétence et l'injustice", a estimé Bruno Le Maire. Selon lui, "la vie en France sous Marine Le Pen", la candidate du Rassemblement national : "Ce serait plus de divisions entre les Français, plus de querelles, plus de tensions, moins de solidarité, moins d'unité de la nation française".

Le ministre a appelé "chacun", au moment d'aller voter "à réaliser l'importance de ce scrutin", sa "gravité" alors que, dans les sondages, l'écart qui sépare son candidat, Emmanuel Macron, de Marine Le Pen se réduit de plus en plus ces derniers jours.