"Coup de force démocratique", hausse du Smic... Le "8h30 franceinfo" de Mathilde Panot

La présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale était l'invitée du "8h30 franceinfo", jeudi 11 juillet 2024.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La présidente du groupe LFI à l'Assemblée, Mathilde Panot, sur franceinfo, le 11 juillet 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI à l'Assemblée et députée NFP du Val-de-Marne était l'invitée du "8h30 franceinfo", jeudi 11 juillet 2024. Lettre aux Français d'Emmanuel Macron, programme du NFP... Elle répondait aux questions d'Agathe Lambret et Jérôme Chapuis. 

Mathilde Panot dénonce "un coup de force démocratique et présidentiel"

La députée du Val-de-Marne a dénoncé "un coup de force démocratique et présidentiel qui nie le résultat des urnes puisque la coalition du Nouveau Front populaire est arrivée en tête du second tour des élections législatives".

Dans une lettre publiée sur le site de France Bleu et dans la presse quotidienne régionale, Emmanuel Macron a exhorté les partis à se donner "un peu de temps" pour se mettre d'accord autour de "quelques grands principes pour le pays" et de "bâtir une majorité solide" autour de "valeurs républicaines claires". À l’issue de ces discussions, le chef de l'État indique qu'il "décidera de la nomination du Premier ministre". "C'est une lettre de rupture avec la démocratie et les institutions républicaines", répond la présidente du groupe LFI à l'Assemblée.

Le Smic à 1 600 euros et "une caisse de péréquation", propose Mathilde Panot

Le programme du Nouveau Front populaire prévoit d'augmenter le Smic de 200 euros, pour le porter à 1 600 euros, rappelle Mathilde Panot. La députée explique comment cela est possible. "Nous proposons une caisse de péréquation qui permet que les grandes entreprises aident les petites entreprises, et notamment en réorientant les plus de 200 milliards d'euros d'aides publiques aux entreprises qui sont donnés chaque année sans contrepartie", détaille-t-elle.

Cette mesure suscite l'inquiétude du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. "Je crois que dans la compétition économique, nos PME, nos entreprises ne peuvent pas être alourdies par des coûts salariaux excessifs, y compris le Smic, et par des impôts trop lourds", juge-t-il. "Ça serait très mauvais pour l'emploi tout de suite, et très mauvais pour le pouvoir d'achat à terme", martelle le patron de la Banque de France.


Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du jeudi 11 juillet 2024 :

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