Désistements, union des "républicains" et "démocrates"... Le "8h30 franceinfo" de François Bayrou

Le président du MoDem était l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 2 juillet 2024.
Article rédigé par franceinfo
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Le président du MoDem, François Bayrou, sur franceinfo, le 2 juillet 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

François Bayrou, président du MoDem, haut-commissaire au Plan et maire de Pau était l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 2 juillet 2024. Les désistements face aux candidats RN, l'appel lancé aux "républicains" et aux "démocrates"... Il répondait aux questions d'Agathe Lambret et Jérôme Chapuis. 

Face au RN, la quasi-totalité des candidats macronistes se sont désistés

"Chaque fois qu'il y a danger d'une élection du RN, la décision a été prise" de se désister au profit d'un candidat mieux placé, soutient François Bayrou, à quelques jours du second tour des élections législatives. Alors que le Rassemblement national est arrivé en tête du premier tour, le haut-commissaire au Plan assure qu'à "sa connaissance, pour le bloc Ensemble pour la République, c'est la totalité ou la quasi-totalité des décisions qui ont été prises ou appliquées".

"Il n'y a pas d'exception réelle à ma connaissance", affirme-t-il. Pourtant, dans la 1ère circonscription de Seine-et-Marne, la députée sortante du MoDem Aude Luquet a annoncé lundi maintenir sa candidature, alors qu'elle est arrivée troisième à l'issue du premier tour, derrière un candidat Nouveau Front populaire issu de LFI et un candidat soutenu par le RN.

Si le RN n'a pas de majorité absolue, François Bayrou appelle à l'union

"Aujourd'hui, tous ceux qui ont le souci de la démocratie et le souci de la société française vont devoir prendre leurs responsabilités". Le président du MoDem, appelle les "républicains" et "démocrates" à travailler ensemble, dans l'hypothèse où le Rassemblement national échouerait à avoir la majorité absolue à l'Assemblée à l'issue des législatives.

"Si le RN n'a pas la majorité absolue, il a annoncé qu'il refuserait de gouverner", rappelle le haut-commissaire au Plan et "à cette situation, il faut trouver des réponses inédites". "Est-ce que c'est simple ? C'est très difficile", reconnaît-il. "Le président de la République a fait publiquement et de manière discrète pendant les deux années précédentes des offres d'ouverture de la majorité, du gouvernement", mais "elles ont été toutes refusées".


Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du mardi 2 juillet 2024 :

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