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Européennes : "J’enverrai un programme" à Marine Le Pen, "comme je l'enverrai à M. Wauquiez", déclare Nicolas Dupont-Aignan

Le président de Debout la France, invité lundi de franceinfo, a annoncé qu'il donnerait sa position le 23 septembre, à l'issue du congrès de son mouvement, sur d'éventuelles alliances en vue des européennes de 2019. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Dupont-Aignan, député de l'Essonne et président de Debout la France, invité de franceinfo lundi 17 septembre 2018. (RADIO FRANCE / FRANCE INFO)

Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a annoncé lundi 17 septembre sur franceinfo qu'il donnerait sa "position" dimanche prochain sur les européennes de 2019 et d'éventuels rapprochements avec d'autres partis. Le député de l'Essonne a précisé "attendre" le programme du Rassemblement national qu'il n'a "pas vu à Fréjus", lors de la rentrée du parti de Marine Le Pen ce week-end. "En tout cas, moi, je lui enverrai [à Marine Le Pen] un programme comme je l'enverrai à M. Wauqiez", a-t-il déclaré.

"Je présenterai au congrès de Debout la France, dimanche, un vrai programme sérieux pour l'Europe. Nous débattrons tout le week-end. Je vous ferai part de ma position dimanche après-midi dans mon discours de rentrée", a-t-il précisé. 

Nicolas Dupont-Aignan laisse-t-il la porte ouverte pour une éventuelle alliance avec Marine Le Pen ? "Je n'en sais rien. (...) L'union, c'est sur un programme (...) L'union, ce n'est pas le soutien aveugle, a-t-il martelé. L'union c'est avec des personnalités crédibles et intègres." Le président du mouvement souverainiste a aussi mis en avant les résultats d'un sondage Odoxa-Dentsu Consulting sur les intentions de vote aux européennes pour franceinfo et Le Figaro publié le 13 septembre. "J'ai un parti politique, des soutiens, les sondages nous donnent entre 6 et 8% aux européennes. Nous avons une autonomie. Heureusement !", a-t-il lancé. 

Interrogé sur les 1 800 suppressions de postes dans l'Éducation nationale annoncées par Jean-Michel Blanquer, le président de Debout la France a estimé que "le gouvernement aux abois" va "taper dans le budget de l'Éducation nationale", reprochant à Emmanuel Macron "ses choix fiscaux". 

Par ailleurs, Nicolas Dupont-Aignan a vivement réagi à la leçon donnée par le chef de l'État à un jeune chômeur en recherche d'emploi. "Emmanuel Macron est faible vis-à-vis des puissants, des riches, et toujours arrogant vis-à-vis des modestes. Je n'aime pas cette conception de la présidence de la République", a déclaré le député de l'Essonne. 

"S'il y avait six millions d'emplois non pourvus pour les six millions de chômeurs, ça se saurait. C'est un peu facile de faire du buzz. C'est médiocre, a insisté Nicolas Dupont-Aignan. "Vous imaginez le général de Gaulle ou François Mitterrand faire le clown en écrasant quelqu'un qui est en situation de difficulté et qui ne peut pas répondre. On est à la fin de cette première période d'Emmanuel Macron. Ce règne du fric et de la frime, de la 'com' pour la 'com'."

Regardez l'intégralité de l'entretien de Nicolas Dupont-Aignan sur franceinfo le 17 septembre 2018.

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