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Greta Thunberg à l'Assemblée : "C’est indispensable que la jeunesse nous dise qu’il faut être ambitieux", assure Emmanuelle Wargon
Emmanuelle Wargon, secrétaire d'État à la Transition écologique et solidaire, était l'invitée du "8h30 politique" de franceinfo mardi 23 juillet. Elle a notamment indiqué qu'elle serait présente à l'Assemblée nationale lors de la prise de parole de la militante écologiste suédoise Greta Thunberg.
Emmanuelle Wargon, secrétaire d'État à la Transition écologique et solidaire, a défendu mardi 23 juillet sur franceinfo la venue à l'Assemblée nationale de l'égérie suédoise de l'écologie Greta Thunberg, alors que certains députés de droite et d'extrême droite appellent au boycott. "Elle a un rôle d’éveilleur", a d'abord indiqué Emmanuelle Wargon dans le "8h30 politique" animé par Nicolas Teillard et Jean-Jérôme Bertolus, avant d'ajouter que la jeune suédoise de 16 ans "a beaucoup contribué à la mobilisation de la jeunesse". Alors que Greta Thunberg appelle les adultes à la responsabilité et aux actes, la ministre s'est dite d'accord que "c’est indispensable que la jeunesse nous dise qu’il faut être ambitieux".
CETA : "Un vrai débat sur le libre-échange"
Également invitée à réagir au vote par l'Assemblée nationale de la ratification du CETA, accord de libre échange entre l'UE et le Canada, Emmanuelle Wargon s'est montrée "assez confiante" sur l'issue du vote. Pour la secrétaire d'État, il y a eu "un vrai débat sur le libre-échange" et -malgré les nombreuses critiques, dont certaines issues de la majorité- a assuré que la France allait se montrer "vigilante" sur l'application du CETA.
Alors que des responsables politiques pointent une certaine forme de contradiction de l'État entre la venue de Greta Thunberg à l'Assemblée nationale et la ratification du CETA, Emmanuelle Wargon qu'"il faut donner autant d’importance aux échanges économiques qu’à la protection de la planète".
Enfin, Emmanuelle Wargon a réagi à la démission de François de Rugy de son poste de ministre de la Transition écologique, alors que les résultats de l'enquête interne de l'Assemblée nationale sont attendus. La secrétaire d'État s'est montrée prudente et a indiqué que François de Rugy "a probablement fait des erreurs d’appréciation" et "qu'il a démissionné, c’est un acte très fort".
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