La démission du gouvernement, les appels au rassemblement pour gouverner... Le "8h30 franceinfo" d'Aurélien Pradié

Le député du Lot et ancien vice-président des Républicains était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 17 juillet.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Aurélien Pradié invité du 8h30 le 17 juillet 2024 (Radio France)

Aurélien Pradié, député du Lot, ancien vice-président des Républicains, était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 17 juillet 2024. La démission du gouvernement, l'appel au rassemblement, la présidence de l'assemblée nationale... Il répondait aux questions de Fanny Guinochet et Jean-Rémi Baudot.

Une cohabitation avec qui ?

Aurélien Pradié a appelé sur franceinfo à former un "gouvernement de cohabitation", inspiré du Conseil national de la Résistance (CNR). "C'est à nous d'imaginer des solutions nouvelles", a plaidé le député réélu du Lot après avoir claqué la porte des Républicains pendant la campagne des législatives. 

"La seule solution, c'est qu'une fois qu'on aura assaini les choses, une fois que la gauche républicaine se sera séparée du poison qu'est Jean-Luc Mélenchon, une fois que la droite républicaine aura fait ce qu'elle a fait, c'est-à-dire ne jamais basculer du côté du Rassemblement national, il va falloir, comme à l'après-guerre, que des femmes et des hommes différents se mettent autour de la table et pendant quelques années, rebâtissent le pays", a-t-il insisté.

"Il nous faut rebâtir un pacte national (…) il faut que durant un temps donné, nous soyons capables de réunir des bâtisseurs", a-t-il lancé. 

Un gouvernement chargé des affaires courantes

"Un gouvernement démissionnaire qui gérerait les affaires courantes pendant plusieurs mois, ça me paraît problématique", a mis en garde Aurélien Pradié. "On s'est habitué petit à petit à pas mal d'entorses, y compris constirutionnelles", a regretté le député citant, comme exemple, la participation de membres du gouvernement à une élection interne au sein de l'Assemblée "alors que la démission n'avait pas encore été acceptée par le président". "À la rentrée, il faudra qu'on soit passé à une autre ère politique", a-t-il souligné. 

La répartition de postes à l'Assemblée nationale

Prolonger le Front républicain à l'Assemblée ? C'est non, pour le député du Lot. "Il n'est pas possible d'exclure le Rassemblement national [RN] de la répartition des postes", affirme-t-il mercredi sur franceinfo, à la veille du début de 17e législature. "L'Assemblée nationale, demain, doit être pilotée en représentation des différents groupes politiques", ajoute-t-il. Parmi les postes à pourvoir, il y a la présidence de l'institution, mais aussi six vice-présidences et trois postes de questeurs.

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Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du mardi 16 juillet 2024 : 

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