Paris 2024, parade des champions, fête nationale du sport... Le "8h30 franceinfo" de Mélina Robert-Pichon et Alexis Hanquinquant

Les deux porte-drapeaux de la délégation française aux Jeux olympiques et paralympiques étaient les invités de franceinfo, samedi 14 septembre 2024.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Mélina Pichon-Robert, lanceuse de disque, porte-drapeau de la délégation français aux JO et Alexis Hanquinquant, champion olympique de paratriathlon, étaient les invités de franceinfo, samedi 14 septembre 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Mélina Pichon-Robert, lanceuse de disque, porte-drapeau de la délégation français aux JO et Alexis Hanquinquant, double champion olympique de para-triathlon et porte-drapeau de la délégation aux Jeux paralympiques, étaient les invités de franceinfo, samedi 14 septembre 2024. Paris 2024, fête nationale du sport... Ils répondent aux question d'Hadrien Bect et Bérangère Bonte. 

Paris 2024 : "pas forcément obligatoire" de garder les anneaux olympiques sur la tour Eiffel

"Je ne sais pas si c'est un truc forcément obligatoire" de garder les anneaux olympiques sur la tour Eiffel, estime Mélina Robert-Michon. Le souhait de la maire de Paris Anne Hidalgo de garder le symbole olympique sur le tour Eiffel est à l'étude sur le plan technique. 

"La tour Eiffel s'est mise en mode olympique", mais "ça passe", juge l'athlète. S'il fallait maintenir un symbole, "je serais plus pour la vasque [avec la flamme] que pour les anneaux", dit-elle. Garder la vasque, c'est "garder quelque chose de ces JO un peu exceptionnel, qui représentait plus Paris, qui a été apporté à Paris".

Alexis Hanquinquant, champion olympique de para-triathlon a lui insisté sur le fait que si les anneaux restent sur le tour Eiffel, "les Agitos" , le symbole paralympique, "doivent rester sur l'Arc de Triomphe". "Peu importe s'ils doivent rester les deux, s'il y en a pour l'un, il y en a pour l'autre", résume-t-il.

La maire de Paris avait effectivement fait une proposition dans ce sens : "jusqu'en 2028, c'est-à-dire jusqu'aux Jeux olympiques de Los Angeles, nous laisserons les anneaux sur la tour Eiffel et les Agitos sur les Champs-Élysées", avait déclaré Anne Hidalgo lors d'une conférence de presse début septembre. 

Fête nationale du sport : "une bonne chose" pour "remettre le sport là où il doit être"

L'instauration d'une fête nationale du sport chaque année, comme le souhaite Emmanuel Macron, serait "une bonne chose", réagit Alexis Hanquinquant, champion olympique de paratriathlon. "Il faut juste remettre le sport là où il doit être", explique le champion, estimant qu'en France, "le sport a été mis de côté" et qu'"on a souvent été perçus comme une nation pas très sportive". Mais il insiste sur "la puissance du sport", constatée pendant la période olympique et paralympique, où l"'on a vu le sourire sur les visages, de la bienveillance, du bonheur".

Mélina Robert-Michon, porte-drapeau de la délégation française pour les Jeux olympiques, dresse le même constat, notant que "les valeurs du sport sont un peu sous-exploitées" et qu'"on n'utilise pas assez le sport en France". "Le sport, c'est bien plus que du sport", estime la championne. 

"Au-delà de la pratique (…) ça apprend plein de choses", estime l'athlète, qui évoque la place du sport dans "l'éducation, la mixité, dans le vivre ensemble". "Une fois que tu mets le pied dans un club, tu rencontres des gens que tu ne rencontrerais dans aucun autre contexte (….)  Des gamins qui sont dans des familles compliquées, ou en échec scolaire, ça leur apporte une structure, un but, ça les valorise", insiste-t-elle.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.