Victoire d'Emmanuel Macron, pouvoir d'achat, retraites, message aux LR... Le "8h30 franceinfo" de Bruno Le Maire
Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, était l'invité du "8h30 franceinfo" le 25 avril 2022 sur franceinfo.
Le ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, était l'invité du 8h30 franceinfo le 25 avril 2022 sur franceinfo. Il a notamment évoqué la victoire d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle, le pouvoir d'achat et la réforme des retraites.
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Changer la "façon de gouverner"
"Bien sûr qu'il faut que nous changions notre façon de gouverner", a déclaré Bruno Le Maire au lendemain de la réélection d'Emmanuel Macron. Nous devons "être capables de plus d'écoute, d'entendre davantage ce que nous disent les uns et les autres", a-t-il ajouté.
"Je ne considère pas que les près de 19 millions de Français qui ont voté pour Emmanuel Macron lui ont dit : 'C’est super, on continue, tout va bien'", a également dit Bruno Le Maire. "Il y en a une partie qui sont très satisfaits -ne l'oublions pas-, mais il y a aussi des Français qui nous disent : 'Dans le fond, vous êtes le meilleur choix mais on attend beaucoup de vous (...) et n'oubliez pas le message que nous vous avons fait passer'. Nous ne l'oublierons pas", a-t-il promis.
Pouvoir d'achat : une aide "plus significative et plus ciblée"
Si "la ristourne de 18 centimes d'euros" sur le prix des carburants est "efficace", "avoir une aide plus significative et plus ciblée semble plus juste", selon le ministre de l'Économie et des Finances. Pour lui, "le problème de la ristourne à 18 centimes, c'est qu'elle profite à tout le monde, quel que soit son niveau de revenu, que vous soyez ou non obligé de prendre votre véhicule pour aller travailler". Ainsi, "la justice serait qu'on aide ceux qui vont faire 100 ou 150 km par jour, parfois davantage".
"Jean Castex nous avait demandé de travailler sur ce [nouveau] dispositif, il sera prêt à l'été" et "l'idée, c'est de voter ces mesures vers le mois de juillet", a-t-il précisé. "Je vous dis tout ça avec beaucoup de prudence, parce qu'il se peut que d'ici quelques jours je ne sois plus ministre de l'Économie et des Finances ou plus au gouvernement", a-t-il reconnu.
La place des LR "aux côtés d'Emmanuel Macron"
"Au bout de cinq ans", Les Républicains (LR) "devraient quand même avoir compris. Ils devraient avoir l'honnêteté et la lucidité de se dire : dans le fond, notre place est aux côtés d'Emmanuel Macron et pas contre lui", a estimé le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, lui-même issu de LR.
"Pendant cinq ans, Les Républicains et [leur candidate à la présidentielle] Valérie Pécresse, pendant sa campagne, n'ont cessé de combattre Emmanuel Macron, de s'opposer à des propositions dont, dans leur for intérieur, ils savaient très bien que c'étaient les leurs : la baisse des impôts, le soutien aux entreprises, le soutien à la construction européenne, le soutien à l'emploi, à l'activité, à la valorisation du travail, c'est ce que nous avons toujours défendu", a-t-il ajouté.
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