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Violences urbaines, racisme dans la police... Ce qu'il faut retenir de l'interview de Laurent Nuñez sur franceinfo

Le préfet de police de Paris était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 7 juillet 2023.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Laurent Nuñez, préfet de police de Paris dans les studios de franceinfo (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, était l'invité du 8h30 franceinfo, vendredi 7 juillet 2023. Violences urbaines, racisme dans la police... Il répond aux questions de Jules de Kiss et Agathe Lambret. 

Violences urbaines : "Nous serons encore plus vigilants que d'habitude" le 14 juillet

"Forcément, dans le contexte" des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, "nous serons encore plus vigilants que d'habitude", souligne Laurent Nuñez, interrogé sur les festivités du 14-Juillet . "Dans cette vigilance que nous avons, il y a le 13, le 14 et sans doute le 15 juillet", précise-t-il, tout en rappelant que les forces de l'ordre ont l'habitude d'être sur le qui-vive, quand vient la fête nationale. "Traditionnellement, il y a toujours quelques violences urbaines", souligne-t-il.

"Le ministre de l'Intérieur nous demandera évidemment de déployer un dispositif extrêmement robuste pour contenir tout trouble à l'ordre public", pronostique l'ancien secrétaire d'état. En dehors de Paris et de sa petite couronne, sa zone de compétence en matière de police, "chaque préfet va réexaminer la situation", avance-t-il. "Évidemment que chacun regarde si telle ou telle festivité est de nature ou pas à compliquer la tâche des forces de l'ordre", pointe-t-il.

"La police ne discrimine que les délinquants"

"La police, elle ne discrimine qu'une seule chose, ce sont les délinquants", assure Laurent Nuñez. "D'une manière générale, il est complètement faux de dire qu'il y a une forme de racisme systémique dans la police", déclare-t-il également. S'il "ne nie pas qu'il n'y a pas certains cas minoritaires de racisme dans la police", ces derniers "sont systématiquement détectés et sanctionnés soit administrativement, soit judiciairement".

L'ancien secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur évoque le cas de Nahel, tué par un policier après un refus d'obtempérer, à Nanterre (Hauts-de-Seine) : "Laisser penser que ce drame est survenu parce que le policier aurait eu un comportement raciste, c'est quand même très grave", s'indigne-t-il. 

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Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du vendredi 7 juillet 2023 :

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