Prisons : il faut "mettre l'administration pénitentiaire sous la tutelle du ministère de l'Intérieur", réclame Florian Philippot
Le président du mouvement Les Patriotes, invité de franceinfo samedi, a estimé qu'il fallait réformer l'administration pénitentiaire pour "mieux intégrer" les prisons "dans la communauté du renseignement".
Florian Philippot, invité de franceinfo samedi 20 janvier, "pense que cela aurait un peu plus de sens de mettre l'administration pénitentiaire sous la tutelle du ministère de l'Intérieur" plutôt que sous celle du ministère de la Justice. Une façon, selon le président du mouvement Les Patriotes, de solutionner durablement le conflit entre les surveillants et le gouvernement. Cette mesure, selon lui, permettrait de "mieux intégrer" les prisons "dans la communauté du renseignement".
"L'administration capte de l'information en prison, et souvent, cette information n'est pas suffisamment exploitée, a-t-il expliqué, ce qui est extrêmement dommage, voire dangereux, dans les affaires de terrorisme islamiste".
Florian Philippot a souligné l'urgence de la situation avec "les retours de plus en plus nombreux" de jihadistes français, "du fait de l'effondrement de Daech" en Syrie. "On doit s'y préparer", a-t-il prévenu. "Il faut qu'ils soient incarcérés immédiatement et il faut bien adapter les établissements à leur détention. On sait qu'ils seront naturellement dans un prosélytisme, on ne peut pas se permettre une sorte de contamination jihadiste au sein des établissements", a averti le président du mouvement Les Patriotes.
La France insoumise et le FN sont des "culs-de-sac"
Florian Philippot a aussi mis en garde contre "les culs-de-sac" que représentent son ancien parti, le Front national, ainsi que La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
"Le Front national n'arrivera jamais au pouvoir, il n'y arrivera jamais. Les culs-de-sac, que ce soit le Front National, La France insoumise, ne mènent à rien", a affirmé Florian Philippot. "Ils peuvent faire un peu de bruit, mais qui mène simplement à avoir 40 ans de Macron et consorts au pouvoir. Cela doit cesser" , a-t-il ajouté, plaidant pour "un patriotisme connecté à la société française de 2018".
Florian Philippot a assuré que "les Patriotes sont dans l'opposition sérieuse à Macron, ils ne sont pas tous les quatre matins à suivre les 'baballes' que lance le gouvernement, un jour c'est les vaccins, le lendemain c'est les 80 km/h… Soyons sérieux".
Pour le président du mouvement Les Patriotes qui revendique "6 500 adhérents" en trois mois d'existence, "Macron fait du mal à l'industrie française, fait du mal aux salaires, à notre souveraineté nationale. Comment on y répond, quelle alternative patriote on lui propose ? C'est cela notre travail", a-t-il insisté. Le congrès fondateur de son mouvement se tiendra le 18 février à Arras (Pas-de-Calais).
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.