La théorie des climats
Toujours selon M. Garnier, ce " catastrophisme " saisonnier s’accompagne d’une " dramatisation " des événements et conduit les Français à manifester une " intolérance " vis à vis de la météo quand elle prend une tournure désagréable.
Et c’est vrai que chaque hiver, avec le concours actif des médias à le recherche du sensationnel, les boules de neige deviennent tempête, les températures négatives sont forcément qualifiées de " polaires ", de même que chaque été, on nous joue l’air de la canicule et l’on s’angoisse d’une imminente sécheresse.
Et tout ca serait typique de l’hexagone et de ses habitants. Car le Français est râleur. A la différence de ses voisins, qui supportent sans broncher le très froid et le très chaud. Le Français est râleur, quand l’Anglais est flegmatique, l’Allemand pragmatique, l’Italien blasé, l’Espagnol fataliste et le Belge… Belge.
Le constat est amer : en fonction nos gènes et nos caractères, nous sommes inégaux face à la météo. On songe à Montesquieu et à sa " Théorie des climats ". Ou plus récemment à Claude Guéant et à son échelle de valeur des civilisations. Mais quelque soit le " grand penseur " auquel on fait référence, force est de constater que face à une vague de froid, comme dirait l’autre, " toutes les populations ne se valent pas ".
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