Le sentiment des européens face à la crise
Pour
66% des personnes interrogées cette solidarité
peut bénéficier aux états-membres les plus en difficulté, mais ils sont
presque autant (62%) à considérer qu’elle peut pénaliser aussi les pays qui ne
sont pas en difficulté financière. La
mise en commun d’une partie de la Dette pourrait avoir des avantages :
pour 57%, la stabilité financière des états-membres en serait renforcée, mais cela
ne diminuerait le coût de la crise que pour 50% des personnes interrogées.
Les
agences de notation de crédit commencent à être connues des européens, 50% en
ont entendu parler ou savent de quoi il s’agit. Mais 6 personnes sur 10
estiment néanmoins que ces agences ont joué un rôle important dans le développement de
la crise et se déclarent favorables à une agence de notation européenne indépendante.
Cette
quatrième enquête sur Les Européens et la crise depuis janvier 2009 montre des évolutions
dans l’opinion, par exemple sur le mode d’action des états-membres : il y
a un an, 38% des personnes interrogées estimaient que les pays de l’UE
agissaient de manière coordonnée, ils sont 10% de plus aujourd’hui à le penser.
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