Siéger au Parlement européen, une solution d'attente ?
En cette année électorale française, on aura remarqué la présence de trois eurodéputés dans la course à l'Elysée : Eva Joly, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. La présidente du Front national et le président du Front de Gauche se présentent désormais aux suffrages des électeurs de la 11e circonscription du Pas-de-Calais. Bruno Gollnisch (FN) et Patrick Le Hyaric (Front de Gauche) sont également candidats aux législatives françaises , ainsi que quatre eurodéputés UMP (appartenant au groupe PPE du Parlement européen) et une élue PS (siégeant à Strasbourg dans le groupe des Socialistes et Démocrates).
Le changement de fonctions ou la nomination à des postes importants peuvent aussi motiver le départ du Parlement européen. Ce fut le cas en 2009 pour Michel Barnier, entré à la Commission européenne ou plus récemment pour les 4 eurodéputés nommés ministres dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault : Kader Arif, Pascal Canfin, Stéphane Le Foll et Vincent Peillon.
Ecoutez le point de vue de Charles de Marcilly, responsable de la Fondation Robert Schuman à Bruxelles et observateur du Parlement européen.
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