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Siéger au Parlement européen, une solution d'attente ?

Une dizaine d'eurodéputés français sont candidats aux élections législatives en France. Il n'est pas rare de voir ainsi des mouvements de retour des élus vers le sol national. Pour des raisons différentes, et depuis les élections européennes de juin 2009, une quinzaine d'eurodéputés français on quitté ou sont prêts à quitter l'hémicycle de Strasbourg. Présente également chez les italiens, cette habitude de changement est moins observée dans les pays nordiques et notamment en Allemagne.
Article rédigé par Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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En cette année électorale française, on aura remarqué la présence de trois eurodéputés dans la course à l'Elysée : Eva Joly, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. La présidente du Front national et le président du Front de Gauche se présentent désormais aux suffrages des électeurs de la 11e circonscription du Pas-de-Calais. Bruno Gollnisch (FN) et Patrick Le Hyaric (Front de Gauche) sont également candidats aux législatives françaises , ainsi que quatre eurodéputés UMP (appartenant au groupe PPE du Parlement européen) et une élue PS (siégeant à Strasbourg dans le groupe des Socialistes et Démocrates).

Le changement de fonctions ou la nomination à des postes importants peuvent aussi motiver le départ du Parlement européen. Ce fut le cas en 2009 pour Michel Barnier, entré à la Commission européenne ou plus récemment pour les 4 eurodéputés nommés ministres dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault : Kader Arif, Pascal Canfin, Stéphane Le Foll et Vincent Peillon.

Ecoutez le point de vue de Charles de Marcilly, responsable de la Fondation Robert Schuman à Bruxelles et observateur du Parlement européen.

 

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