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Boulanger, une spécialité très recherchée

"C'est mon boulot", avec tout l'été des idées de métier pour les jeunes. Certaines professions peinent à attirer les candidats et ne connaissent pas le chômage. C'est le cas de tous les "métiers de bouche", et particulièrement celui de boulanger.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Boulanger, une spécialité très recherchée © Maxppp)

 On recherche des jeunes amoureux du pain... et prêts à le fabriquer. Si ça continue, on va manquer de boulanger. En ce moment même, il faut 5.000 boulangers en France et Pôle Emploi dit que la moitié de ces recrutements sont difficiles. D'ici 2022, ça ne va pas s'arranger : 52.000 boulangers vont partir à la retraite, et il y aura 66.000 postes à pourvoir.

Les jeunes se détournent de ce métier. Ils lui préfèrent la pâtisserie. Les conditions de travail se sont améliorées, avec des chambres de fermentation électroniques et des fours à commande automatique, mais la journée d'un artisan boulanger commence quand même à 4 heures du matin. Dans la grande distribution, qui recrute beaucoup, les horaires sont plus légers. Et il y a des possibilités d'évolution vers des postes de chef d'équipe ou de chef de rayon.

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Apprendre ce métier, c'est l'assurance d'avoir du travail tout de suite, assure Barbara Muntaner, rédactrice en chef de cidj.com, le site du centre d'information jeunesse : "On devient boulanger en faisant un CAP de boulangerie ou alors un bac pro de boulanger pâtissier, il se passe en trois ans et c'est là que les jeunes choisissent leur dominante, boulangerie ou pâtisserie ."

L'un des grands avantages de ce métier, c'est qu'on peut voyager. Les boulangers français ont la cote partout dans le monde. Côté salaires, un artisan à son compte gagne en moyenne 3.500 à 4.000 euros par mois.

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