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C'est mon boulot. Comment réussir son "investiture" au travail

Que l'on soit investi président du pays le plus puissant du monde ou que l'on entre en fonction dans une nouvelle entreprise ou dans un nouveau poste, quelques règles sont intangibles.

Article rédigé par franceinfo, Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Début des cérémonies d'investiture de Donald Trump à Washington, le 19 janvier 2017. (BRENDAN SMIALOWSKI / AFP)

Donald Trump devient officiellement le 45e président des Etats-Unis, vendredi 20 janvier. Quand on entre en fonction dans une nouvelle entreprise ou dans un nouveau poste, que ce soit celui de président ou un autre, quelques règles sont intangibles.

A commencer par celle des 100 jours. Trois mois pour sceller son destin, pour donner une direction. Première chose à faire, avant même de commencer, si on arrive de l'extérieur : connaître tout le monde. Se faire envoyer l'organigramme, la liste de noms et les photos des membres de son équipe. Petit truc tout simple pour saluer individuellement chacun dès son arrivée.

L'entourage est primordial

Deuxième chose et premier vrai chantier, savoir s'entourer. Un organigramme établi rapidement est facteur de tranquillité et de paix sociale. Frédéric Marquette, l'auteur de 100 jours pour réussir, qui a interrogé une quarantaine de dirigeants sur leurs débuts, rapporte que leur principal regret est de ne pas s'être séparé d'une personne avec laquelle ils pressentaient que cela ne se passerait pas bien. Pour cela il faut rencontrer tout le monde individuellement et comprendre sur qui on peut compter, qui est d'accord avec le projet.

Il faut agir vite, après une période d'observation de deux à trois semaines, mais il ne faut pas se lancer dans des projets stratégiques. Il vaut mieux accumuler les petites victoires. Des petits chantiers très concrets. Un plan d'action à court terme, jalonné et précis. Cela permet de focaliser l'action des équipes, de donner un élan et de recréer de la confiance. Et de démontrer que le nouveau boss fait ce qu'il avait dit. Les grands projets, mieux vaut les différer. Parce qu'ils tardent souvent à produire des résultats et qu'ils consomment beaucoup d'énergie.

Mais comment s'assurer que "ça suit" ? Toujours selon Frédéric Marquette, en mettant en place quelques indicateurs simples et pertinents. Pas tout un nouveau système de reporting complexe et exhaustif. Mais quelques tableaux de bord pour s'assurer que les petits projets lancés avancent, de semaine en semaine. Ça donne confiance à tout le monde. Et aussi en communiquant. La communication doit être permanente tout au long des 100 jours. Pour incarner le changement proposé. Surtout pas de grand messe, mais des petits points concrets, proches du terrain.

En bref

Le salon de la mobilité professionnelle se tient aujourd'hui et demain à la Grande halle de La Villette, à Paris. Ce sera notamment l'occasion de rencontrer l'administration pénitentiaire, qui y sera présente. Elle recrute plus de 2 600 personnes cette année. Des surveillants mais aussi des informaticiens. On peut aller au salon ou s'inscrire sur devenirsurveillant.fr.

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