Pénurie de couvreurs dans le bâtiment
Les jeunes ne pensent pas assez souvent aux métiers de l'artisanat. Une spécialité connaît pourtant un grand manque de vocations, c'est celui de couvreur. Sur les 3.100 intentions de recrutement en 2015, les trois quarts sont jugées difficiles. On parle d'un besoin de 10.000 à 17.000 couvreurs d'ici 2022.
Qu'est-ce-qui explique une telle demande ?
Les nouvelles normes d'isolation, par exemple, pour réduire la facture de chauffage et la pollution, la rénovation du parc de logement et l'augmentation du nombre des ménages. On aura toujours besoin de couvreurs et le métier attire peu. Les conditions d'exercice difficile, en extérieur, souvent dans des positions inconfortables, contribuent peut-être aussi à cette relative désaffection. Le métier s'exerce pourtant en équipe et les couvreurs sont souvent passionnés par leur métier.
Des formations d'excellence comme les Compagnons du Devoir
Voici les conseils de Barbara Muntaner, rédactrice en chef de cidj.com, le site de notre partenaire, le centre d'information jeunesse, pour se préparer à l'exercer :
"On peut se former en faisant après la troisième un CAP de couvreur ou un CAP d'étancheur. On peut aussi faire un BTS charpente-couverture ou un BTS enveloppe du bâtiment. Il y a des formations en lycée professionnel et des formations d'excellence comme les Compagnons du Devoir qui proposent des CAP de couvreur. On peut bien sûr accéder à ce métier en reconversion et préparer un CAP en un an plus après un brevet professionnel par exemple ".
Un débutant gagne 1.500 euros, mais un artisan, à son compte, peut espérer de 3.000 à 5.000 euros.
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