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Une entreprise française lance son metavers pour recréer du lien entre ses collaborateurs

Meta ou Microsoft ont déjà lancé leur version du metavers, mais pour la première fois, une entreprise française se lance dans l'aventure. Pour recréer du lien entre ses collaborateurs dispersés un peu partout, Jamespot a créé un univers virtuel, inspiré des jeux vidéo des années 90, dans lequel on peut se rencontrer.

Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Deux personnes se serrent la main. (ERIC AUDRAS / MAXPPP)


Le metavers, c'est la version augmentée de l'internet, l'internet de demain dans lequel son avatar pourra se promener, dans un univers en 3D. Le metavers que vient de lancer Jamespot, une jeune société française spécialisée dans les solutions collaboratives, est plus modeste. Il est en deux dimensions et rappelle les jeux vidéo d'il y a vingt ans. Jamespot compte une quarantaine de salariés qui travaillent d'un peu partout, de chez eux, du bureau, de Paris, Rennes, Annecy ou Toulouse. Il fallait recréer un lien social entre eux. D'où l'idée de Jamespotland, le metavers créé par l'entreprise. 

"Quand les gens sont un peu partout, on ne sait plus où sont ses collègues. On a perdu le fait de pouvoir se lever pour aller voir son collègue."

Alain Garnier

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"On a tout simplement imaginé une solution qui permet de se voir avec de petits avatars qui se déplacent en 2D, comme un jeu vidéo. Et quand on se rapproche, ça crée une petite vidéo à deux, à trois. Ce qui permet de recréer une spontanéité du travail collaboratif" explique Alain Garnier, le patron de Jamespot.

Ce metavers vient acter que désormais, le travail se déroule en mode hybride : certains salariés sont présents au bureau, d'autres pas, selon les jours de la semaine. Ça vient chambouler le management, bien sûr. Un nouveau besoin, dont Jamespot entend bien tirer parti avec son metavers, qu'il met à la disposition d'autres entreprises. Et même si on peut y déambuler à loisir, on trouve aussi dans cet univers des "zones silencieuses" où les salariés qui ne veulent pas être dérangés peuvent se rendre.

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