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C'est mon week-end. Des étoiles plein les yeux !

La nouvelle mission de l’astronaute Thomas Pesquet à bord de la Station spatiale internationale (ISS) donne des envies de sorties astronomiques. Voici quelques suggestions pour l'après couvre-feu.

Article rédigé par franceinfo, Ingrid Pohu
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Vue céleste depuis les falaises du massif du Parmelan, en Haute-Savoie. (PHILIPPE JACQUOT)

"Montrer le ciel aux gens, leur faire découvrir tout ce qui nous entoure, et l’environnement céleste", c’est l’objectif du photographe Philippe Jacquot, qui propose des stages de photos de nuit, pour apprendre à immortaliser le ciel et la voie lactée à l’aide d’appareils reflex ou hybrides. Ce passionné d’astronomie organise également des soirées consacrées à l’observation des étoiles.

Ces sorties ont lieu en Haute-Savoie autour du lac d’Annecy, depuis les massifs du Semnoz et du Parmelan à 1 700 mètres et 1 800 mètres d'altitude. Un bel écrin de nature propice à la contemplation des planètes, à l’aide d’un télescope 400mm et à l’œil nu.

"Il y a cinq planètes visibles à l’œil nu. Vénus est la plus brillante. Mercure est plus difficile à apercevoir car elle est proche du soleil, ça se passe donc avant ou après le coucher du soleil. Quand Mars est du même côté du soleil que nous, elle est bien distincte." On scrute aussi "assez facilement" Jupiter et Saturne.

Vue du ciel d'Annecy depuis le massif du Semnoz, en Haute-Savoie. (PHILIPPE JACQUOT)

Et le ciel a ses légendes mythologiques ! "L’été, on a un grand triangle formé par trois étoiles principales très brillantes, qui représentent trois constellations : la Lyre, le Cygne et l’Aigle. Et à l’intérieur de ce grand triangle, il y a une toute petite constellation qui ressemble à une flèche et qui aurait été tirée par le chasseur Orion qui se trouvait de l’autre côté du ciel pour aller tuer ces trois oiseaux. Et ne sachant pas lequel elle devait atteindre, sa flèche se serait plantée au milieu du triangle."

Jupiter et Saturne visibles depuis le massif du Parmelan, en Haute-Savoie. (PHILIPPE JACQUOT)

Quand il fait beau, on aperçoit un gros point jaune lumineux traversant le ciel au-dessus de nos têtes à 28 000 km/h. Il s'agit de la Station spatiale internationale (ISS), où va séjourner l'astronaute Thomas Pesquet pendant six mois.

On l'observe régulièrement dans le ciel, on peut la voir après le coucher du soleil quand la nuit tombe. La station spatiale internationale est visible parce qu’elle reflète la lumière du soleil, du coup c’est effectivement une bonne période. Thomas Pesquet va être six mois dans l’espace donc ça correspond à tout le printemps et à l’été, ce sont des moments propices pour lever la tête vers le ciel et observer les étoiles.

Philippe Jacquot, photographe

Et le spécialiste d'ajouter: "C'est intéressant aussi d'observer l'ISS quand elle arrive de l’autre côté de la voûte céleste : si c’est suffisamment tard dans la soirée, on peut la voir disparaître d’un seul coup dans le ciel, c’est tout simplement parce qu’elle passe alors dans l’ombre de la terre, ce qui veut dire qu’à ce moment-là, les astronautes à l’intérieur de la station spatiale voient un coucher de soleil."

La lune immortalisée au-dessus du lac d'Annecy. (PHILIPPE JACQUOT)

Toujours en Haute-Savoie, l’association Kaus Australis crée des sorties astronomie sur le plateau des Glières (900m), dans le massif des Bornes. Pour plonger, tête la première, dans des amas d’étoiles et de nébuleuses, l’agence Chilowé propose des micro-aventures "Astrobivouac" en île-de-France. Cette fois, on passe toute une nuit dans la forêt de Fontainebleau. 

EN PRATIQUE

À partir de 30 euros par personne pour les soirées d’observation avec le photographe Philippe Jacquot

Soirées astronomie avec Kaus Australis: depuis le Semnoz (1400m) et les Glières (900m).  Adultes : 10 euros; entre 14 et 17 ans : 5 euros. Gratuit pour les – de 13 ans.

Nuit d'astro-bivouac à Fontainebleau avec l'agence Chilowe. Durée : 2 jours. Groupe entre 4 et 8 pers. Tarif : 60 euros. 

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