Ces salariés angoissés
Une étude récente affirme que 70% des salariés "aiment" leur boîte, en France. Peut être, pourquoi pas. En allant traîner un peu dans plusieurs sociétés, à Paris, on s'aperçoit qu'ils et elles aiment surtout leurs collègues, leurs potes, ce lien qui peut être fort, ou un désastre. On aime sa boîte, quand l'environnement est respecté (bruit, fauteuil, propreté), et/ou lorsque l'on se sent respecté.
Dans une entreprise, appartenant à un groupe mondial, dans le nord de la capitale, une jeune femme, nouvellement maman, a tout fait pour que cette journée, unique dans l'année, existe. Et les salariés ont joué le jeu. Du coup, l'un des murs de la salle à manger a été tapissé de post-it, en forme de coeur, roses. "Je les ai tous lus ", dit elle, pleine d'energie. "Il y a beaucoup de revendications interessantes ".
Crèche, salle de sport et égalité femmes/hommes
Celle qui revient sans cesse : la crèche. A Paris, faire garder ses enfants est un casse-tête, qui tourne à l'enfer quand les patrons font des reproches, ou quand les enfants sont malades, ou quand les grands-parents sont absents. En deuxième position, sur ce mur : la salle de sport. Tous reconnaissent que le stress, de plus en plus lié à la peur de perdre son travail, aux trajets à effectuer car Paris est devenue trop chère, a gagné du terrain.
L'un des trois directeurs entre. Plutôt sympa. Autre sujet crucial : l'égalité entre les femmes et les hommes. "On va faire des etudes sur cette question, pour d'autres boîtes ". Et la jeune organisatrice d'ajouter : "Et on va commencer par le faire ici. Il vaut mieux d'abord balayer devant sa porte".
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