Cet article date de plus de neuf ans.

Citoyens, levez vous !

Un hommage aux lanceurs d'alerte. Trois statues ont été installées, sur le parvis de Beaubourg, en plein Paris. Celles de Julian Assange, Bradley Manning, Edward Snowden. Un opération itinérante, montée par Reporters sans Frontières.
Article rédigé par Nathalie Bourrus
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Catherine Deneuve lisant un texte en soutien aux lanceurs d'alerte, sur le parvis de Beaubourg, à Paris. © RF/Véronique Rebeyrotte)

Se lever, pour ne pas tomber.

Grimper, et dire, pour ne pas s'agenouiller.

Dire, a voix haute.

Dénoncer l'indicible.

Oui, c'est possible. Le tout est d'y arriver.

Chacun peut, nous dit-on, sur le parvis de Beaubourg.

Des passants regardent ces trois statues de héros, dont ils ont oublié le nom, et l'activité.

Certains veulent croire à cette necessité de lancer des alertes, mais souvent disent:  "ce n'est pas évident à faire ".

Je veux croire que SI.

Je suis journaliste, donc je le crois.

RSF estime que nous ne sommes pas assez protégés : protection de nos sources, obligatoire.

Car pour relayer des Julian Assange (scandale Wikileaks), Bradley Manning (Wikileaks aussi, condamné à 35 ans de prison), ou Edward Snowden (scandale NSA), il faut en être libre, et protégés.

Courage a tous les étages, s'il vous plaît.

Catherine Deneuve, clope à la bouche, est venue prêter main forte.

"Une interview ? "

"Non. Quand on agit, on n'a pas besoin d'expliquer tout ".

Bien. C'est limpide.

Elle lira un texte d'Irène Frachon, la dénonciatrice du scandale du Médiator.

Deneuve: "Non, je ne monte pas sur la chaise prévue à cet effet. J'ai une entorse ".

Elle s'assied dessus. Lit du Frachon, évoque "la longue route des estropiés du Médiator ".

Catherine D. a rencontré Julian A., à l'ambassade, à Londres.

"C'est terrible ce qu'il vit ": Quelques mots volés, à ses côtés.

L'opération de RSF, qui avait demarré à Berlin, est passée par Geneve, et ira à Strasbourg, s'intitule: Anything to say ?

Trop à dire.

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