Citoyens, levez vous !
Se lever, pour ne pas tomber.
Grimper, et dire, pour ne pas s'agenouiller.
Dire, a voix haute.
Dénoncer l'indicible.
Oui, c'est possible. Le tout est d'y arriver.
Chacun peut, nous dit-on, sur le parvis de Beaubourg.
Des passants regardent ces trois statues de héros, dont ils ont oublié le nom, et l'activité.
Certains veulent croire à cette necessité de lancer des alertes, mais souvent disent: "ce n'est pas évident à faire ".
Je veux croire que SI.
Je suis journaliste, donc je le crois.
RSF estime que nous ne sommes pas assez protégés : protection de nos sources, obligatoire.
Car pour relayer des Julian Assange (scandale Wikileaks), Bradley Manning (Wikileaks aussi, condamné à 35 ans de prison), ou Edward Snowden (scandale NSA), il faut en être libre, et protégés.
Courage a tous les étages, s'il vous plaît.
Catherine Deneuve, clope à la bouche, est venue prêter main forte.
"Une interview ? "
"Non. Quand on agit, on n'a pas besoin d'expliquer tout ".
Bien. C'est limpide.
Elle lira un texte d'Irène Frachon, la dénonciatrice du scandale du Médiator.
Deneuve: "Non, je ne monte pas sur la chaise prévue à cet effet. J'ai une entorse ".
Elle s'assied dessus. Lit du Frachon, évoque "la longue route des estropiés du Médiator ".
Catherine D. a rencontré Julian A., à l'ambassade, à Londres.
"C'est terrible ce qu'il vit ": Quelques mots volés, à ses côtés.
L'opération de RSF, qui avait demarré à Berlin, est passée par Geneve, et ira à Strasbourg, s'intitule: Anything to say ?
Trop à dire.
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