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Le jambon-beurre reste le leader de la restauration rapide

Avec la Tour Eiffel, c’est sans doute le plus gros symbole de la France : le jambon-beurre. Tellement populaire, qu’il est devenu un indice économique, un outil de mesure de la restauration rapide
Article rédigé par Nathalie Bourrus
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Le jambon-beurre arrive toujours en tête de la restauration rapide © Maxppp)

Le roi du sandwich reste cet indétronable tranche de porc, confortablement installée sur cette chose grasse, fondante et jaune, le tout encastré dans de la mie farineuse. Le jambon-beurre reste le leader de la restauration rapide en France ! Pas peu fier de nous l’annoncer, le patron du cabinet d’études Gira, insiste sur des chiffres, il est vrai, hallucinant ! Un milliard 200 millions ont été consommés en 2014. Plus de 58% des sandwichs consommés en France en sont. Et le nec plus ultra, c’est que c’est un boulot de flemard : un "JB",  ça prend neuf minutes à fabriquer à Paris. Mais, attention aux oreilles suceptibles, on passe à 12 minutes en Corse. No comment.

Le "JB", on le trouve partout ! Un inconvenient (à part qu'il n'y a pas trop de légumes dedans) on ne le trouve pas au même prix partout. D’ailleurs, désormais, j’irai acheter mon Jambon'Beurre à Douai car je le paierai deux euros et 41 centimes, contre trois euros 18, à Paris ! D’ailleurs, non,  j’irai à Douai en voiture, comme ça, je m’arrêterai en prendre un premier dans une station-service, pour trois euros certes, mais c’est toujours moins cher que le resto-route. Puis, à Douai, j’irai dans une superette, ce sera mauvais, mais je paierai mon JB moins de deux euros : record battu !

Le jambon-beurre attaqué par le burger

Malgré cette performance indéniable du jambon-beurre : cette étude nous a fendu le cœur quand on nous a dit que le chouchou des Francais était attaqué…attaqué par cette viande de bœuf coincée entre deux tranches de pain : le burger. Les Français en ont mangé un milliard en 2014.

Peut-être qu’on s’ennuie à table, que les caféterias sont bruyantes, que les restaurants, surtout à Paris sont trop chers, que les open-spaces sont  insupportables. La bonne idée ne serait-elle pas de se faire livrer au bureau, pendant que les bruyants vont à la cafét’. À méditer, tout comme l’ubérisation de la restauration qui arriverait à grand pas. Uber, comme les taxis rapides, pas chers et pas pros. Les nouveaux penseurs du dèj "rapide- pas cher-chic" auraient les crocs !

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