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Ça nous marque. "Dans deux ans, une boîte de Chocapic sur quatre sera bio". Nicolas Delteil, directeur général de Nestlé Céréales.

Le Chocapic passe au vert : Nestlé, le premier avoir mis sur le marché des céréales au chocolat, en 1984, les fait passer progresseivement au bio et au moins sucré. 

Article rédigé par franceinfo, Olivier de Lagarde
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Chocapic, les premières céréales au chocolat commercialisées par Nestlé en 1984. (Nestlé)

Les Chocapics sont nés en 1984 en France et en Espagne. Nestlé est alors le premier à proposer des céréales au chocolat. Mais ce que va faire décoller les Chocapics, c’est l’alliance entre Nestlé et Général Mills en 1990. 

Pour la petite histoire raconte Nicolas Delteil, c’est à Davos au forum économique annuel des grands patrons que l’avenir des Chocapics va être scellé par les dirigeants  des deux entreprises. A l’époque Nestlé n’avait pas vraiment d’expertise au niveau des céréales ce n’était pas un business clé pour la firme suisse. L’association avec général Mills lui a apporté l’expertise en recherche et développement et en marketing. De son côté l’américain Général Mills a bénéficié de l’ancrage local de Nestlé en Europe et sa connaissance des consommateurs. C’est ainsi qu’est née Nestlé céréales.  

Portrait du mangeur de Chocapic

  Le mangeur de Chocapics est un enfant de 9 à 12 ans, c’est le cœur de consommation mais les Chocapics sont aussi consommés par des adultes, nous avons plus de 40% de la consommation qui est fait de personnes de plus de 18 ans. Nous accompagnons les clients jusqu’à 25 ans à peu près et à ce moment-là, soit, ils sortent du marché soit, ils vont vers d’autres céréales.

La nutrition en question

70%  d’un paquet de Chocapics sont des céréales. En 2005 nous sommes passées aux céréales complètes et nous nous sommes dit que nous devions aussi réduire la part de sucre. Nous l’avons réduit de 30% ces dernières années, on s’engage aussi à le faire d’encore 10% ces prochaines années tout en gardant le produit gourmand. Ce qui est compliqué dans la réduction de sucre c’est de préserver le côté gourmand du produit que les enfants vont continuer à manger.  

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