Ça nous marque. Groupama a besoin de "Cerise" pour rassurer les clients
Thierry Martel, directeur général de Groupama est l’invité d'Olivier de Lagarde. Une mutuelle agricole dont l'histoire remonte au tout début du XXe siècle.
Groupama compte 12 millions de sociétaires adhérents à l’une des trois marques du groupe : GAN ou Amaguiz, en plus de la marque "navire amiral". L’entreprise compte 32 000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaire annuel autour de 15 milliards d’euros.
Une hérédité agricole
Si Groupama arbore une fière couleur verte, ce n’est pas un hasard. La marque créée en 1986 est l’héritière des anciennes mutuelles agricoles fondées au XIXe siècle. À l’époque, le système était déjà très moderne, il s’est construit à partir des caisses locales, de la base vers le sommet, quelque chose qui ressemble un peu aux réseaux sociaux d’aujourd’hui.
C’est en 1900 que naît officiellement la notion d’assurance mutuelle agricole, et il a fallu 86 ans pour que la marque s’installe. Groupama, qui signifie groupe des assurances mutuelles agricoles, réalise 57% de part de marché chez les agriculteurs.
Une "Cerise" à géométrie variable
À la télévision et à la radio, Groupama est personnifié par "Cerise", une jeune femme dans une robe blanche à pois vert.
"En fait, explique Thierry Martel, Cerise est venue en deux temps. Il y a une première Cerise que l’on a un peu oubliée qui a été créée dans la foulée du film Amélie Poulain et qui incarnait le client sociétaire à qui il n’arrivait que des problèmes, et l’assureur était là pour les résoudre.
En 2008, nous avons lancé la nouvelle Cerise avec sa fameuse robe à pois et qui désormais incarne la marque, l’assureur et la capacité de nous adapter à toute situation.
Ce qui est important pour nous, c’est d’inspirer la confiance, et la notoriété est un facteur primordial de confiance, poursuit Thierry Martel. Quand vous vous assurez, vous payez quelques centaines d’euros et vous attendez de votre assureur que s’il vous arrive un malheur, il vous reverse des centaines de milliers, voire des millions d’euros. Cette disproportion repose sur la confiance et Cerise rassure".
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