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Ça nous marque. "La ténacité, c'est l'ADN de Dassault Aviation"

Éric Trappier est président-direct général de Dassault Aviation depuis 2013. À l'occasion du 53e salon du Bourget qui va commencer lundi 17 juin pour les professionnels, et du 21 au 23 juin pour le public, il est l'invité d'Olivier de Lagarde. 

Article rédigé par franceinfo, Olivier de Lagarde
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un avion de chasse de type Rafale construit par Dassault. (NICOLAS MAETERLINCK / BELGA MAG)

Alors que le Salon du Bourget, le plus grand salon consacré à l’aéronautique et à l’espace, ouvre ses portes aux professionnels lundi 17 juin et au public du 21 au 23 juin, Eric, Trappier, PDG d’un des fleurons du secteur, est l’invité de "Ça nous marque" . Depuis 2013, il dirige le groupe Dassault Aviation, qui fabrique des avions militaires comme le Rafale, et des avions civils comme le Falcon.

Dassault Aviation : 11 500 salariés dont 80% en France  

"Marcel Dassault, c’est pour nous le début de l’histoire, souligne Eric Trappier, un homme qui est tombé dans l’aéronautique quand il a vu voler les avions des frères Wright au début du XXe siècle. La passion lui est venue immédiatement. Elle  lui a permis de développer pendant l’entre-deux-guerres une entreprise de taille.

"C'est un ingénieur au départ, compétent, avec une ténacité qui le caractérise. il refuse de travailler pour les Allemands, et  à son retour des camps de concentration, il recrée son entreprise, développe les avions militaires, les Mirages, issus des premiers avions à réaction, et l’ensemble de la gamme Falcon. Cette ténacité fait l’ADN de la maison".  

Les avions militaires et civils, un atout ?

"C’est une force, précise Eric Trappier, nous savons nous adresser aux militaires et aux civils, les deux secteurs se complètent. Cela soutient une certaine fluidité dans chaque usine. Aujourd’hui c’est le militaire, le Rafale, qui tire la croissance de Dassault Aviation."

Succès à l’exportation ?  

Comment lutter contre l’hégémonie des Américains ? "Nous avons conservé les compétences d‘une petite société à l’échelle des grandes, nous savons faire des avions de très haut niveau face aux Américains".

Contrats très politiques

"Ça fait partie du jeu, souligne le PDG de Dassault Aviation, nos clients ont été très satisfaits des avions Dassault et reviennent vers nous. Avec l’Inde, c’est plus que de l’espoir pour les contrats futurs."

Le futur avion de combat ?

"Dassault est dans une phase de préparation du futur, ajoute Eric Trappier. Nous allons étendre la gamme des Falcon et nous préparons l’avenir, avec dans le domaine militaire, la préparation d’une Europe plus stratégique. Nos deux pays, La France et l’Allemagne, se sont rapprochés, nous allons joindre nos forces à celles d'Airbus."

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