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Ça nous marque. Lutti, 100 tonnes de bonbons par jour

En ce week-end de Pâques, Olivier de Lagarde reçoit Sébastien Berghe, président-directeur général de Lutti, deuxième marque de confiserie en France.

Article rédigé par franceinfo, Olivier de Lagarde
Radio France
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Sébastien Berghe, PDG de Lutti à l'usine de Bondues dans le Nord. Présentation de l'impression de bonbon en 3D le 6 octobre 2016 (MAXPPP)

Sébastien Berghe est le président-directeur général de Lutti, qui réalise 115 millions de chiffre d’affaires par an. L’entreprise, basée dans le nord de la France, produit 100 tonnes de bonbons par jour et emploie 400 personnes. D’origine belge, la marque est désormais propriété du groupe allemand Katjes.

La marque naît d'une histoire d’amour 

En 1889, des pâtissiers belges décident de s’orienter vers la confiserie et créent des caramels et des sucres cuits sous la bannière Confiserie Léopold. La marque Lutti, elle, n’apparaît qu’en 1929 lorsqu’un confiseur décide de créer un caramel au lait à l’image de sa bien-aimée : "Sa compagne s’appelait Lute et il a donné son surnom à ce bonbon : Lutti. Ce produit a été un succès et il a donné naissance au nom de la marque et entreprise, Lutti, telle qu’on la connaît aujourd’hui", raconte Sébastien Berghe. 

Les secrets de Lutti 

Dans les années 90, la marque invente les bonbons acidulés de deux sortes : l’Arlequin comme bonbon à sucer, et la bouteille rose et bleu, le Bubblizz, comme bonbon à mâcher. Pour les réaliser, la marque utilise encore ses vieilles méthodes pour obtenir le mix entre l’acidité et la saveur. Sébastien Berghe nous révèle un de leurs secrets : "Lutti est le seul producteur de bonbons qui fait maturer ses bonbons pour faire évoluer les arômes et la texture, avant de les ensacher".

Suite à la vente de l’entreprise dans les années 90, Lutti connaît une période difficile. Après plusieurs années de stratégies néfastes, la marque remonte peu à peu grâce, entre autres, à un actionnaire familial. 

Les consommateurs de bonbons

Les Français ont une consommation raisonnable de bonbons avec "un peu plus de 3 kilos par an et par habitant" soit "un bonbon par jour". Cette consommation est bien en dessous de certains pays européens comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne qui montent jusqu’à 8 kilos de bonbons par habitant.  

Même si les enfants sont encore aujourd’hui les plus grands consommateurs de confiseries, la tendance est à la baisse : "Les enfants et, en France en général, on mange de moins en moins de bonbons", explique Sébastien Berghe. 

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