Cet article date de plus de six ans.

Ça nous marque. Valeo

Olivier de Lagarde reçoit le président-directeur général de la marque Valeo, Jacques Aschenbroich.

Article rédigé par franceinfo, Olivier de Lagarde
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Jacques Aschenbroich, directeur général de Valeo, le 12 octobre 2017 (MAXPPP)

Jacques Aschenbroich est le président-directeur général de Valeo, équipementier incontournable de l’industrie automobile mondiale. L'entreprise est composée de 110 000 salariés et 184 usines dans 33 pays.

L’ancêtre Ferodo  

Dans les années 20, Eugène Buisson donne naissance à la marque Ferodo. Au tout début, il reprend un brevet anglais et se lance dans la fabrication des plaquettes de frein française. Jusqu’à la fin des années 90, l’entreprise investit pour sa croissance interne et en acquisition de petites marques : les phares Cibié ou encore les phares Dussolier. "On a acheté beaucoup de marques, ce qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui" explique Jacques Aschenbroich.

En 1980, la marque prend le nom de Valeo qui signifie « je vais bien » en latin, pour donner une unité à l’entreprise. "Personne n’a eu le choix, il a fallu que tout le monde abandonne sa marque ancienne, de manière à donner de la force (…) sous le drapeau de Valeo" raconte le président-directeur général de Valeo.  

La crise de 2009  

Lorsque Jacques Aschenbroich arrive à la tête du groupe en 2009, Valeo ne va pas si bien. Touchée par la crise de 2008, l’entreprise subit une fragmentation du groupe et une absence de croissance.  

Pour pallier à ces problèmes, le président-directeur général met en place une nouvelle stratégie : "Il a fallu changer le management et repartir sur de nouvelles bases. On a commencé à beaucoup investir dans l’innovation et aller à la conquête de l’Asie. (…) Aujourd’hui, on fait plus de 30% de notre chiffre d’affaires en Asie."

La voiture autonome  

Alors que l’avenir de la voiture interroge, Jacques Aschenbroich met en avant l’existence de deux futurs marchés : "Dans quelques mois, nous aurons dans différentes villes du monde, de façon assez importante, des robots-taxis qui circuleront et que vous pourrez utiliser. Ça c’est un des deux marchés. Et puis il y a l’autre marché, c’est quand vous et moi pourront acheter une voiture autonome, ça, ça prendre beaucoup plus de temps, entre 5 et 10 ans probablement."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.