Cacolac : du chocolat au lait au vin en canette
Du lait, du chocolat et du sucre. Trois ingrédients et une recette simple, mais il fallait y penser. Ce qu'ont fait deux familles de la région de Bordeaux, après guerre. Elles se sont lancées en 1954 dans l'aventure Cacolac, après avoir découvert l'existence d'un chocolat au lait, commercialisé aux Pays-Bas.
La marionnette de Jean-Pierre Papin comme mascotte
Le produit se vend parfaitement, notamment dans les bars et auprès des jeunes, qui effectuent leur service militaire. Dans les années 90, Cacolac est un produit star, grâce à la consommation qu'en fait la marionnette de Jean-Pierre Papin dans Les Guignols de l'Info.
Mais les ventes commencent déjà à décliner. "Le début des années 2000 a été plus compliqué, analyse Christian Maviel, PDG de Cacolac. On a été noyé face à la concurrence. Nous avons aussi réalisé de très gros investissements industriels, au détriment des budgets marketing et communication. Et malheureusement, on est un peu passé aux oubliettes."
Du vin en canette
Aujourd'hui, Cacolac a modernisé son image mais sans changer sur le fond. "On dépoussière le décor mais sans toucher à la recette", explique Christian Maviel.
La nouveauté, c'est que la marque propose désormais du vin en canette. "En tant que pur Bordelais, on ne pouvait pas ne pas le faire", avance le président de Cacolac. Qui assure que la qualité du breuvage n'est pas altérée par le contact avec l'aluminium de la canette. Une canette qui rime pour le dirigeant avec fraîcheur : vin blanc ou rosé en priorité, mais c'est "possible aussi avec le rouge", tranche Christian Maviel.
Le respect de l'environnement
Quant au produit originel, le chocolat au lait, la marque assure respecter au mieux l'écologie. "Le lait vient d'un industriel à 120 kilomètres", détaille Christian Maviel. Le prix du lait, lui, a forcément un impact sur celui du produit final. "Mais est-ce que l'on veut maintenir les filières en activité, ou faire uniquement un produit industriel ? Nous avons opté pour la première solution".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.