Minuscule
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Une coccinelle devient vedette de cartoon sans tambour ni trompette
Une coccinelle espiègle provoque des mouches qui gravitent autour d'une poubelle. Elle est aussitôt prise en chasse à travers les prés. La poursuite est filmée à la façon de la guerre des étoiles, y compris le bruitage des chasseurs stellaires. Les mouches dans leur course perforent la toile qu'une araignée vient de tisser.
De loin, la coccinelle achève de les narguer. Une vedette était née. Mais aussi une série : Minuscule, un croisement habile de Microcosmos le film de Jacques Perrin sur l'univers des insectes et Fourmiz le dessin animé de Pixar.
C'est en 2001 que Hélène Giraud, la fille du génie de la bande dessinée Moebius, alias Jean Giraud, le père du Lieutenant Bluberry , et Thomas Szabo, un vétéran de l'animation, ont l'idée d'une série décalée qui retrace la vraie vie des insectes dans des programmes courts.
Le premier épisode s'intitule "Mouches à merde"
Et il y a déjà tout : la coccinelle chipie, les mouche, et même la voix de la coccinelle : non pas qu'elle parle, - la série est muette- , mais les animaux peuvent émettre quelques gargarismes et c'est Helène Giraud qui prète sa voix à la coccinelle moqueuse.
Le principe est simple : les insectes seront créés en images de synthèse comme dans Fourmiz le dessin animé d'Hollywood. Ils évolueront comme dans Arthur et les Minimoys , dans un décor réel, en l'occurence : le bocage normand.
Mais puisque la série lorgne du côté du documentaire, les insectes ne parleront pas, ne souriront pas et même ne cligneront pas des yeux, ou ne fronceront pas les sourcils. Par souci de réalisme, les insectes seront comme dans la vraie vie, à l'exception près qu'il auront parfois les gros yeux globuleux, avec des pupilles un peu cartoon.
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