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En haut de l'affiche lacérée par Villeglé

La mort du plasticien Jacques Villeglé nous invite à méditer sur le pouvoir fantasmatique et poétique de l'affichage mural, médium qui inspire souvent les artistes, d'Aznavour à Bigflo et Oli. 

Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
3 septembre 2008. Jacques Villeglé, 82 ans, pose devant l'une de ces célèbres affiches lacérées à Paris, au Centre Pompidou. L'artiste français décédé le 7 juin 2022 à 96 ans, membre fondateur du Nouveau Réalisme est considéré par les artistes contemporains du street art comme le pionnier de l'art urbain.  (PATRICK KOVARIK / AFP)

Voici une rêverie amoureuse dans le métro parisien, décrite par le regretté groupe Superflu : une fille debout devant une affiche pour un savon, et c’est une imagination qui se met en marche dans le quotidien.

Aujourd’hui, jour d’élection, il n’est pas question pour nous d’aborder un thème qui pourrait s’approcher d’une thématique sociale ou politique, et il faut bien avouer que la mort du plasticien et peintre Jacques Villeglé, mardi 7 juin, invite à une petite rêverie sur le poids d’imaginaire de ce que les publicitaires, les commerçants, les producteurs de spectacles et les partis politiques collent sur les murs.

Villeglé, pendant des décennies, a lacéré, déchiré, décollé des affiches pour en faire de singulières œuvres d’art qui nous rappellent ce que nous regardons quand nous voyons une affiche.    

L'artiste Jacques Villeglé, le 3 septembre 2008, dans son atelier à Paris,
avec l'une de ses célèbres affiches lacérées. Celui que l'on désigne comme le pionnier du street art est mort le 7 juin, à 96 ans.  (PATRICK KOVARIK / AFP)

Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :

Superflu, Métropolitain, 1997

François Béranger, Parcours de nuit, 1998

Le Comte de Fourques, L'Affiche , 2007

Laura Ulmer, Amoureux d'une affiche, 1967

Juliette Gréco, Défense d'afficher, 1959

Charles Aznavour, Je m'voyais déjà, 1960

Les Stilettos, Nos gueules sur les affiches, 1980

Jean Ferrat, Pour être encore en haut d'l'affiche, 1980

Bigflo et Oli, La Cour des grands, 2015

Léo Ferré, L'Affiche rouge, 1961



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Souvenez-vous : pendant l'été 2019, La Playlist de Françoise Hardy a été une traversée du bagage musical d'une autrice, compositrice et interprète considérée comme l'arbitre des élégances de la pop en France.

En juillet et août 2017, nous avions passé Un été en Souchon, pendant lequel Alain Souchon nous a guidés dans une promenade savoureuse dans toute une vie d’amour de la chanson.

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