En haut de l'affiche lacérée par Villeglé
La mort du plasticien Jacques Villeglé nous invite à méditer sur le pouvoir fantasmatique et poétique de l'affichage mural, médium qui inspire souvent les artistes, d'Aznavour à Bigflo et Oli.
Voici une rêverie amoureuse dans le métro parisien, décrite par le regretté groupe Superflu : une fille debout devant une affiche pour un savon, et c’est une imagination qui se met en marche dans le quotidien.
Aujourd’hui, jour d’élection, il n’est pas question pour nous d’aborder un thème qui pourrait s’approcher d’une thématique sociale ou politique, et il faut bien avouer que la mort du plasticien et peintre Jacques Villeglé, mardi 7 juin, invite à une petite rêverie sur le poids d’imaginaire de ce que les publicitaires, les commerçants, les producteurs de spectacles et les partis politiques collent sur les murs.
Villeglé, pendant des décennies, a lacéré, déchiré, décollé des affiches pour en faire de singulières œuvres d’art qui nous rappellent ce que nous regardons quand nous voyons une affiche.
Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :
Superflu, Métropolitain, 1997
François Béranger, Parcours de nuit, 1998
Le Comte de Fourques, L'Affiche , 2007
Laura Ulmer, Amoureux d'une affiche, 1967
Juliette Gréco, Défense d'afficher, 1959
Charles Aznavour, Je m'voyais déjà, 1960
Les Stilettos, Nos gueules sur les affiches, 1980
Jean Ferrat, Pour être encore en haut d'l'affiche, 1980
Bigflo et Oli, La Cour des grands, 2015
Léo Ferré, L'Affiche rouge, 1961
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Souvenez-vous : pendant l'été 2019, La Playlist de Françoise Hardy a été une traversée du bagage musical d'une autrice, compositrice et interprète considérée comme l'arbitre des élégances de la pop en France.
En juillet et août 2017, nous avions passé Un été en Souchon, pendant lequel Alain Souchon nous a guidés dans une promenade savoureuse dans toute une vie d’amour de la chanson.
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