Jean Délémontez, l’aviateur populaire
Jean Delemontez, Edouard Joly. Deux passionnés d’aviation, deux mécaniciens qui donneront naissance, à la famille des avions Jodel avec la naissance en 1948 du « Bébé Jodel » un avion en toile et bois équipé d’un tout petit moteur d’une soixantaine de chevaux.
Suivra ensuite une longue lignée d’appareils, Du D112, au Mousquetaire, l’avion des pilotes de montagne, jusqu’à la lignée des DR 300 et 400, lors de la reprise de la petite société par Robin. Les DR400 qui ont formé des milliers de pilotes dans les aéroclubs de l’hexagone. Sans Jean Delemontez, notre aviation légère serait aujourd’hui à l’évidence moins « démocratique ».
Les Jodel, ancêtre d’une aviation légère, qui cherche aujourd’hui, à voler tout électrique. A l’heure où l’on célébrait, cette semaine, Outre-Manche, les 75 ans de la bataille d’Angleterre, une autre bataille s'est jouée au-dessus de la Manche, pour savoir qui allait réaliser la première traversée du Channel avec un avion électrique.
Airbus a moyennement apprécié de se faire ainsi devancer de quelques heures d’autant que le groupe industriel avait déployé les grands moyens pour la médiatisation de la traversée de l’EFAN. Un autre projet concurrent, le Pipistrel avait, lui, renoncé. Pour la symbolique, Hugues Duval est allé jusqu’au bout même si du côté d’Airbus, et pour les puristes on souligne que le Cri-Cri n’a pas décollé d’Angleterre. De bonne guerre…
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