L'explosion du marché des drones civils
Longtemps cantonné au secteur militaire, l'usage civil des drones, connaît une croissance exponentielle. Et si pour l'instant, l'essentiel de l'activité est réalisée dans le domaine de la vidéo et de la photographie, ces engins volants sans pilote sont aujourd'hui de plus en plus utilisés dans l'agriculture et l'industrie. Les UAV (Unmanned Aerial Vehicle) ou drone Emmanuel de Maistre est PDG de la société Red Bird et président de la toute récente fédération professionnelle du drone civil.
L'an dernier, près 400 nouveaux opérateurs de drones civils ont été recensés dans l'hexagone. Des start-up, pour la plupart, auxquelles, il faut ajouter les compétences de grands groupes, comme Safran, Thales ou Dassault, avec des machines plus imposantes pour le marché militaire, mais avec des déclinaisons civiles.
Dans le domaine des drones civils, la France est en avance, par rapport aux autres pays européens. Dés avril 2012, une réglementation spécifique sur l'utilisation de ces engins a été mise en place par la direction générale de l'aviation civile.
Les conditions imposées par la DGAC sont draconiennes. Dans les zones peuplées, le drone ne doit pas dépasser un poids de 4 kg et disposer d'un parachute, voler à 150 mètres de haut et ne pas s'éloigner de plus de 150 mètres du télépilote qui le commande à vue. Dans les zones non peuplées, il peut en revanche atteindre 25 kg.
Reste à régler, le problème de la formation des pilotes. La DGAC et l'Europe y travaillent. Les débouchés et les applications sont très nombreux. Une récente étude américaine estime que le marché mondial du drone devrait dépasser à l'horizon 2020, les 150 milliards d'euros.
En attendant la semaine prochaine, retrouver plus de Chroniques du ciel sur notre page Facebook et .
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.