Hommages à Eisenstein et Omar Sharif
Dans Que viva Eisenstein , le réalisateur britannique Peter Greenaway évoque et réinvente à sa maniere le séjour qu'effectua Eisenstein au Mexique, en 1931. Greenaway nous embarque sur les pas d'un jeune homme survolté et agité qui a déjà réalisé en URSS La grève , Le cuirassé potemkine , et Octobre. M ais là, lors de ce permier voyage à l'etranger, dans ce pays aux rituels et aux supersitions bien ancrés, il va se familiariser avec la mort et avec le sexe grâce à un guide mexicain séduisant et entreprenant. Eisenstein fait sa propre révolution, sensuelle, sexuelle, qui exacerbe son génie créatif, son génie de l'association d'images, du montage.
C'est à ce génie que rend hommage Peter Greenaway avec ce film, où les trouvailles visuelles se succédent à une vitesse vertigineuse. Pour Peter Greenaway, Eisenstein est le plus grand cinéaste de tous les temps. Il y a très peu de visionnaires dans le cinéma, on les compte sur les doigts d'une main. Einstein croyait au montage, à la collision des images, à ce que la peinture fait depuis des siécles, mais que le cinéma a du mal à faire, parce que l'industrie du cinéma reste attachée à la notion de texte. "En ce sens il a inventé le cinéma poétique".
La séance de rattrapage de Catherine Corsini
Catherine Corsini, dont le nouveau film, La belle saison , sortira à la fin du mois d'août, vous incite à ne pas passer à coté de la comédie de Bruno Podalydés, Comme un avion , une comédie dans laquelle le réalisateur et comédien incarne un quinquagénaire en plein doute, qui va s'offrir une parenthése au fil de l'eau, une ballade en kayak, une aventure pas bien lointaine, mais pleine de légéreté et de fantaisie. En un mois, Comme un avion a déjà séduit plus de 350.000 spectateurs parmi lesquels donc Catherine Corsini : "J'ai trouvé ce film très drôle, très tendre, très humain. Je me suis aussi perdue dans ce voyage, à cent mètres de la maison, mais que j'ai beaucoup aimé ."
Le programme de la semaine à venir dans les salles
La semaine prochaine, la bande dessinée sera à l'honneur sur les écrans avec, coté américain, Ant man , l'homme fourmi, le plus petit superhéros de l'univers Marvel, et puis, coté français, Le combat ordinaire , film signé Laurent Tuel etadapté de la bande dessinée de Manu Larcenet, avec Nicolas Duvauchelle dans le rôle de Marco, ce trentenaire en lutte contre ses angoisses. Le jeune comédien n'a découvert le personnage de Marco, qu'aprés avoir commencé le tournage : "Lire la BD m'aurait mis une pression inutile, donc j'ai préféré la lire une fois le tournage lançé, quand j'avais trouvé mes marques, pour avoir moins de pression et plus de liberté ".
Le box-office
Au box office, Les profs 2 sont passés devant les dinosaures de Jurassic world, après avoir réuni en une semaine près d'1.2 million de spectateurs.
Mais le record de la semaine a été etabli par Les Minions. Le film d'animation de Pierre Coffin a réuni ce mercredi, jour de sa sortie, près de 600.000 spectateurs en une journée, réalisant, de loin, le meilleur démarrage de l'année.
Autant de chiffres encore très en deça toutefois de ceux des plus gros succés d'Omar Sharif, le comédien égyptien décédé hier à l'âge de 83 ans, et qui restera à jamais le prince du désert de Lawrence d'Arabie et le poéte russe de Docteur Jivago , son plus gros succés en France, qui avait engrangé près de 10 millions d'entrées en 1966...
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