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Quand le loup déchaîne les passions

C'est en France que la présence du loup suscite le plus de tensions entre les éleveurs - durement touchés - et les associations écologistes. La multiplication des attaques provoque la colère des syndicats ovins alors que les défenseurs du loup mettent en avant l'importance du loup dans l'écosystème.
Article rédigé par franceinfo
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Face à la recrudescence des attaques dans le Massif du Mercantour et dans les Alpes-Maritimes, le gouvernement a mis en place un plan national loup 2013-2017. Il prévoit notamment d'autoriser l'abattage de 24 loups par an (contre 11 l'année dernière) et assouplit les procédures permettant aux éleveurs de pratiquer à des tirs.

L'impuissance des éleveurs

Mais ce dispositif ne suffit pas à rassurer les éleveurs qui se sentent souvent impuissants face aux agressions du loup. Car le loup est difficile à traquer. Et les chiens patou (chargés de protéger les troupeaux) et les enclos électriques ne suffisent pas à le dissuader d'attaquer. Les défenseurs du loup estiment qu'il faut maintenant réfléchir à de nouvelles formes d'élevages ovins.

L'année dernière, deux millions d'euros d'indemnités ont été versées aux éleveurs dont les troupeaux ont été décimés. Le montant des sommes dépensées pour les mesures de prévention et de protection dépasse les sept millions d'euros.

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